Dans un précédent article, Maddyness avait recueilli le témoignage de Benjamin Lauzier, un "Growth Hacker" qui opère au sein de l'entreprise Lyft. En effet, cette expression venue tout droit de la Silicon Valley s'est rapidement imposée dans le language des startups française. La preuve est que notre partenaire AZERTY Jobs a même été "vivement encouragé" à rajouter une rubrique "Growth Hacking" dans ses catégories d'offres d'emploi.[hr]
Une nouvelle forme d'emploi et de profil serait en train d'apparaître. Les "Growth Hacker" seraient en train d'envahir les écosystèmes startups du monde entier, alors que le "Growth Hacking" serait simplement le marketing appliqué aux nouvelles technologies. Plus un état d'esprit qu'un nouveau métier à part entière, il s'agit pour le Growth Hacker de tester de nouvelles méthodes de croissance et d'en analyser les retombées.
Si ce genre de terminologie se retrouve dans le domaine des startups, c'est tout simplement qu'à la différence du marketing traditionnel, il y a dans le Growth Hacking, un côté "Bootstrap", un état d'esprit qui leur est propre. En France, des newsletters spécialisées se sont créées il y a peu de temps: c'est le cas de Growth Hacking et Growth Hacking France.
Pour discuter de ce thème, DECIDEURSTV a invité Oussama Amar, co-fondateur de TheFamily et Clément Delangue, Growth Hacker au sein de la startup Mention, lancée par le startup studio eFounders.
Crédit Photo: Flickr - Rosaura Ochoa