Décidément, les dispositifs d'investissements avec retours de décisions rapides semblent avoir le vent en poupe depuis les "101projets" ou encore l'opération "Kima15". TheFamily annonce avoir été inspiré par Y-Combinator, qui a ouvert la voie, en lançant "Safe" (Simple Agreement for Future Equity), un nouvel instrument d'investissement early-stage.[hr]
En cette fin d'année 2013, tout le monde semblait avoir dans les cartons une solution de financement rapide pour les startups françaises. Aller vite pour se développer, allez plus loin pour croître plus rapidement. Si de nombreux experts s'accordaient à dire que les solutions de financement en early-stage étaient peu présentes en France, en quelques semaines, 3 nouveaux dispositifs ont fait leur apparition. Et ce n'est peut-être pas terminé, Noël n'est pas encore passé...
Proposer un package, la solution rapide à l'investissement early-stage
Dans un précédent dossier préparé par la rédaction suite au lancement de Kima15, Romain Dehaussy, directeur de Chausson Finance avait affirmé que "Kima 15, c’est la Ford T appliquée à la levée de fonds ! A prendre ou à laisser". Le package semble prendre et séduire, puisque les solutions qui vont dans ce sens fleurissent. "AIR", lancé par TheFamily en partenariat avec SB Avocats, "est présenté comme une alternative aux convertibles notes (obligations convertibles) qui, en dépit de leur souplesse, présentent plusieurs inconvénients, notamment sur le plan de leur durée, de leur taux de rémunération et de leur traitement comptable".
"AIR doit permettre à une startup de lever rapidement des fonds auprès d'un ou plusieurs investisseurs avec un minimum de formalités et sans avoir à buter sur la question de la valorisation"
Pour illustrer le concept, AIR présente un cas concret. Dans le cas où une startup (2 fondateurs, 1000 euros de capital, répartition 50-50) souhaiterait lever rapidement un premier tour de table en amorçage, d'un montant que 50 000 euros:
1- Le capital de la société est divisé en 10.000 actions d'une valeur nominale de 0,1 euro chacune, réparties à parts égales entre les fondateurs.
2- La société vient de trouver son investisseur AIR qui est disposé à injecter les 50 000 euros avec une valorisation plafond à 1 ME et un taux de décote de 30%.
3- La société va donc émettre, par la simple signature d'un acte sous seing privé, un BSA AIR (bon de souscription autonome) au profit de cet investisseur, qui va acheter ce BSA pour 50 000 euros.