Saagie lève 5 millions d’euros pour se développer en Europe

Saagie a développé une plateforme permettant de facilement collecter et analyser les données et ainsi mettre le Big Data au service de tous. Elle souhaite ouvrir un bureau à New York et créer deux filiales en Europe.

Saagie poursuit son développement. Après une levée de 4,2 millions d'euros en 2016, la startup accélérée par le Hub Bpidrance annonce ce mardi un nouveau tour de table de 5 millions d'euros, bouclé auprès de CapHorn Invest, BNP Paribas Développement, le groupe Matmut, Cathay Innovation et la Caisse d’Epargne. Et, comme le dit la publicité, ce n'est pas fini : "ce tour de table n’est que le premier étage de la fusée Saagie. Nous prévoyons une série B bien plus conséquente courant 2018 pour le compléter et donner du corps à nos ambitions", avance Arnaud Muller, CEO et fondateur de Saagie.

La jeune pousse va concentrer ses efforts sur son développement à l'international. Déjà lancée à San Francisco, elle va renforcer sa présence aux États-Unis en ouvrant un bureau à New York et va entamer son déploiement en Europe par l'ouverture d'une antenne au Royaume-Uni. Le lancement d'une autre filiale européenne est encore à l'étude. "Grâce à son capital humain et son expertise technologique,  Saagie est définitivement prêt à décoller vers d’autres horizons et devenir le champion français du Big Data à l’international", prophétise Arnaud Muller.

La plateforme SaaS Saagie permet aux entreprises de collecter, analyser et traiter leurs données. Accessible à tous les métiers (data scientists, analystes, DSI, développeurs...), elle démocratise le Big Data et facilite l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur expertise sur ces technologies. La startup devrait également profiter de ce nouveau tour de table pour perfectionner son produit. "Déjà disponible en Cloud et sous forme d’appliance, nous allons faire en sorte que la plateforme soit également disponible on-premise et sur les plateformes Amazon, Azure et Google", assure Arnaud Muller.