« Si je veux faire simple, je choisis auto-entrepreneur »

Aujourd’hui, beaucoup de projets sont lancés sous le format auto-entrepreneur (avec l’idée : si ça marche, je change de forme juridique dans quelques mois) ou SAS : « La SAS, c’est bien ». Ce statut semble séduisant, y compris pour des entrepreneurs au « long cours », dont le projet va se développer au fil des années, notamment par la simplicité administrative qu’il offre.

Qu’en est-il réellement? Si le projet peut se développer rapidement, que des intervenants tiers seront contactés, que la visibilité (au delà de celle générée par l’idée ou le service nouveau) deviendra vite nécessaire, on oublie l’auto-entrepreneur au profit d’une société commerciale de type SARL ou SAS.

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« Une société d’accord, mais comment se protéger? »

Un entrepreneur a droit à une protection sociale quand il immatricule sa structure (notamment s’il a cotisé pendant 5 ans dans un job salarié avant). Si l’entrepreneur est inscrit à Pôle Emploi (ou s’il peut s’inscrire avant de lancer son projet), il bénéficiera de son indemnité pendant 24 mois, s’il a moins de 50 ans, ou 36 mois, s’il dépasse les 50 ans. De plus, sa protection sociale sera identique à celle qu’il avait quand il était salarié (remboursement de frais médicaux, etc.).

Et la rémunération ?

Un des sujets importants pour l’entrepreneur est de savoir comment organiser sa trésorerie propre et la rémunération qu’il peut percevoir de son activité. La bonne nouvelle est qu’il peut décider de tout : ne pas se rémunérer pendant un temps, ensuite choisir entre dividendes et rémunération de gérant (SARL) ou président (SAS). Il est même possible de piloter sa rémunération avec des compléments de protection sociale.

Finalement, comment choisir le bon statut ?

Ce n’est pas la roulette russe, et il est tout à fait possible de dérouler une démarche cohérente et logique permettant sur quelques critères de définir le bon statut juridique (et pas uniquement « le moins pire »). Ces critères ont été repris dans l’application Appstatut, à savoir l’âge du dirigeant, la typologie de clientèle, l’éventualité d’une levée de fonds à court ou moyen terme et l’accompagnement éventuel par le Pôle Emploi.

La Maison de l’Entrepreneur a rationalisé les fondamentaux de l’entrepreneuriat et identifié une soixantaine de situations différentes sur lesquels le choix du statut sous ses composantes juridiques, fiscales et sociales est issu d’un raisonnement cohérent. Appstatut ne supprime pas le conseil et l’accompagnement dans cette étape cruciale de la mise en forme juridique et fiscale de son projet. En effet, il sera nécessaire de valider les options choisies, pour qu’elles épousent parfaitement les contours du projet des entrepreneurs.

appstatut

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