Parmi les programmes d'accompagnement prestigieux pour startups, il n'y a pas que Y Combinator ou Techstars. 500 Startups, c'est avant tout un accélérateur de startups créé par Dave McClure et Christine Tsai. D'une durée de 15 semaines, celui-ci compte environ 35 startups, en provenance de tous les pays du monde. Chaque année, 2 promotions (batchs) sont organisées sur chacun des 2 campus : San Francisco et Mountain View.
"Nous sommes partis à quatre, ainsi qu’un développeur que nous avions embauché pour commencer le premier jour du programme, mais on ne le savait pas à l'époque", raconte Olivier Pailhes, CEO de Aircall, qui répond aux questions de la rédaction.
Comment s'est déroulé le processus de sélection et les différentes prises de contact ?
La sélection se fait sur dossier, et est suivie d’un entretien avec l'équipe des mentors. Au total, il y a plus de 1000 candidatures, et seulement 35 startups sont retenues. Nous avons eu la chance d’utiliser le label French Tech, également utilisé par des alumnis de 500startups comme Holidog, Algolia, Doz ou MisterBnB.
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Quel est le contenu de l'accompagnement ?
Le programme est essentiellement composé de mentoring. Nous sommes hébergés dans un espace de coworking sur Mission Street, ce qui provoque de nombreux échanges avec les autres startups. Comme les "Office Hours", qui sont organisées chaque semaine, mais aussi des rendez-vous thématiques comme le "Marketing Hell Week", et le "Pitch Prep" ou "Investor Prep".
Nous avons aussi 2 POCs (point of contacts) : un premier pour la croissance et un autre pour le reste (et notamment la levée de fonds), mais c’est vraiment un “buffet chinois” comme ils disent. En effet, 500 met à disposition des mentors mais chaque startup choisit ce qu'elle veut, en fonction de ses problèmes et de ses objectifs.
Des conférences et "fireside chats" sont également régulièrement organisés avec des entrepreneurs principalement issus de la Silicon Valley et de San Franisco. Enfin, il y a beaucoup de soirées / pizza-beers / events, etc. et 500 insiste pas mal pour passer du temps à décompresser et travailler le réseau… et en tant que startup non US, on a d’autant plus envie de bosser 24/7, car cela apporte beaucoup d’énergie.
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