La filiale de développement économique et de soutien à l'entrepreneuriat de la SNCF vient d'annoncer le lancement d'un accélérateur à Calais. Une structure qui s'ancre dans le cadre d'une Convention de soutien à l'attractivité d'un bassin d'emplois sinistré et qui est financée par la SNCF depuis plus d'un an.[hr]
L'accélérateur Tektos ouvre ses portes aux startups calaisiennes grâce au soutien de la SNCF mais aussi de Vivendi, la CCI Côte d'Opal et des collectivités locales. Une structure portée par les anciennes équipes de l'accélérateur parisien DojoBoost.
Inauguré officiellement en avril dernier, Tektos devrait accueillir ses premières startups dans quelques semaines et laisse espérer à la région un nouvel élan économique avec l'arrivée du numérique sur son territoire. La structure veut d'ailleurs s'intégrer dans le tissu local et a organisé une compétition (le Tektos Start le 16 septembre 2013) pour stimuler l'esprit d'entreprendre des jeunes de la région.
Tektos vise la création de 150 emplois d'ici à 2015, selon un de ses créateurs, John Lewis, qui possède également trois autres structures en France. Initié à cause de la chute de SEA France (ndlr SEA France appartenait à la SNCF) qui a obligé l'entreprise à soutenir financièrement la région, ces projets de développement représenteront près d'un million d'euros qui seront injectés dans l'écosystème digital.
SNCF Développement veut encourager la création d'emploi puisque l'entreprise apportera une aide financière aux créateurs, entre 7 et 15 000 euros par employés accélérés sous forme de prêt participatif. Ce sera ainsi 150 000 euros que devrait par exemple recevoir une des 6 startups accélérées. La structure d'accompagnement, Tektos, accueillera les startups qui devront toutefois payer 200 euros par mois et par employé 6 mois après leur installation, ainsi que perdre entre 5 et 8% de leur capital.