Unseenlabs va mettre deux nano-satellites en orbite
Unseenlabs s'apprête à mettre deux nano-satellites en orbite à la mi-novembre, depuis le complexe de lancement de Rocket Lab en Nouvelle-Zélande. Ces engins, qui répondent aux noms de BRO-2 et BRO-3, marquent le début du déploiement de la constellation de la SpaceTech rennaise – qui comptera entre 20 et 25 satellites d'ici à 2025. La startup était la première en France à avoir lancé un tel appareil, avec BRO-1, en août 2019. Ce dernier est aujourd'hui opérationnel aussi bien techniquement que commercialement. La solution d'Unseenlabs permet de localiser des navires en mer "en temps réel et au kilomètre près" . Chaque nouveau lancement vient renforcer la précision de sa technologie, qui répond aux divers enjeux de protection de l'océan (lutte contre la pêche illégale ou réduction de la pollution, par exemple).
Yousign lancé un programme de soutien aux PME
Yousign a mis en place un programme de soutien pour accompagner la transformation numérique des PME fortement touchées. La scaleup propose aujourd'hui sa solution de signature électronique sécurisée dans le cadre d'un forfait réduit de 60 % pour l'occasion, avec un accompagnement renforcé dans l'objectif de la rendre accessible à tous. Un plan de solidarité bienvenu en cette période de reconfinement, qui doit permettre de "lever les derniers freins" au télétravail en rendant possible une activité à distance. Yousign juge ainsi que "la signature électronique a été l'un des outils essentiels pour les entreprises pendant le premier confinement".
Axonaut publie son observatoire de la trésorerie des PME/TPE
Alors que les entreprises non essentielles ferment leur porte jusqu'au 1er décembre inclus, Axonaut publie un nouvel observatoire de la trésorerie des PME et TPE. "Le désastre économique sur des milliers de petites et moyennes entreprises est à l'horizon" , estime la startup toulousaine qui souhaite "accompagner les pouvoirs publics dans leur prise de décision au sujet des aides à mettre en place". Selon cette dernière, la première cause de faillite des sociétés françaises serait les impayés. Des impayés qui, semble-t-il, augmentent de mois en mois (+6 % entre septembre et octobre 2020, soit 72 000 euros en moyenne). Axonaut se pose ainsi la question de la pertinence de dispositifs tels que les prêts garantis par l’État (PGE) qui pourrait "déplacer le problème sur les mois et années à venir" . Autre indicateur qui se dégrade : la trésorerie, qui s'établit à date à 81 000 euros (-2 %) en moyenne. L'étude a été menée auprès de quelque 2 409 entreprises.