Après l’alimentation, c’est aux produits de beauté de passer sous le crible des applications (Yuka, QuelCosmetic ou encore INCI Beauty) décryptant leur composition. Et le constat n’est pas joli-joli.
Pour s'affranchir de ces produits aux composants parfois dangereux, bon nombre de Français.es se sont essayé.es au " fait-maison ". Mais le DIY a ses limite : il nécessite un investissement important sans garantie de résultat. Anouck Parapel et Chloé Hilgros ont décidé de simplifier cette expérience. Avec leur marque Cose Skincare, il suffit de verser un peu d’eau dans un flacon contenant une poudre, de secouer et d’attendre 5 à 6 heures que le mélange soit homogène. La solution est prête !
Une formule pensée en interne pour garder la main dessus
Trouver la formule innovante des deux premiers produits de la gamme et la transformer en poudre a pris un an de R&D à Anouck Parapel, experte en formulation et co-fondatrice de la marque. Désireuse d'offrir des produits sains à ses clientes, la jeune femme a sourcé des ingrédients d'origine biologiques et limiter leur nombre dans chaque produit. Leur premier nettoyant, Hydra, contient seulement de l’amidon de maïs, des tensions actifs à base de coco, de l’huile d’amande douce, de l’huile essentielle de palmarosa, des complexes d’actifs (chêne et coco), de la gomme xanthane, du sorbate de potassium et du benzoate de sodium (approuvé par Ecocert). Mis à part les derniers composants, utilisés comme conservateurs, la plupart sont déjà bien connus des adeptes du Do It Yourself et des médecines douces.
La marque est également vegan et n’effectue aucun test sur les animaux.
En parallèle de cette recherche, Chloé Hilgros s’est occupée de la partie marketing et du packaging des produits qui se veut sobre et épuré, en accord avec les valeurs de la marque. Les deux nettoyants proposés par Cose Skincare sont vendus dans des flacons en verre réutilisables. Des recharges sont disponibles et vendues dans des pochettes en papier pour que l'expérience soit zéro déchet.
Pour commercialiser leurs deux premiers produits et financer la R&D de leur future gamme, les deux fondatrices collectent actuellement des fonds sur la plateforme Ulule. La jeune pousse a noué des partenariats avec trois autres entreprises, Umaï (shampooing solide), Peaulette (showroom de marques écoresponsables) et les Grenades (luttant contre violences faites aux femmes) pour proposer des contreparties engagées à ses premières clientes. Les pré-commandes et la campagne sont ouvertes jusqu'au 12 juin.
