La Cosmetic Valley ouvre en 2020 à Chartres un espace de 250m2 à destination de startups présentant un projet innovant dans l’industrie cosmétique (matières premières, produits finis, packaging, distribution, digital, applications, services …). Cet accélérateur sera doté, en plus des espaces habituels de coworking, d’une halle technologique et d’un centre d’expérimentation.
Les entrepreneur·e·s trouveront dans cet ancien collège, un laboratoire, où ils pourront effectuer des formulations, réaliser de l’impression 3D et y découvrir des équipementiers du monde entier qui viendront exposer leurs machines (qu’ils viennent de la cosmétique ou d’autres industries telles que l’agroalimentaire ou la pharmaceutique). Un centre d’expérimentation hors les murs est également prévu, avec l’utilisation des infrastructures de partenaires à tarif préférentiel. “Le but de ce programme d’accélération n’est vraiment pas d’être concurrents des accélérateurs plus orientés sur le développement du business d’un projet, ou des autres incubateurs partout en France”, insiste auprès de Maddyness Kévin da Fonte, Innovation project manager chez Cosmetic Valley. “On se veut complémentaires, notamment en apportant tout l’aspect technique, métier“
" Le BeautyHub devrait pouvoir accueillir une quinzaine de startups”, précise Kévin da Fonte. Les startups y seront accompagnées pendant 6 mois avec la possibilité de prolonger pour trois mois en fonction de l’avancement des projets.
L’appel à candidatures pour l'accélérateur est ouvert
Un appel à candidatures est d’ores et déjà ouvert afin de rejoindre le programme d'accélération BeautyHub. Le programme s’adresse à toutes les startups du territoire national. A quelques conditions près : qu’elles aient moins de cinq ans, qu’elles présentent une innovation et que leur équipe soit prête à passer obligatoirement 15 jours au BeautyHub sur la durée de l’accompagnement. Le reste de l’accompagnement sera personnalisé en fonction des besoins avec des conférences sur des thématiques métiers telles que : formulation, packaging, production, distribution, réglementation, propriété intellectuelle …auquel s'y ajoutera des mises en relation régulières avec des experts sur l’intégralité de la chaîne de valeur. Un demo-day aura lieu au milieu du programme pour rencontrer les investisseurs et préparer le pitch final de l’accompagnement renforçant ses chances de lever des fonds.
"Les entreprises peuvent déposer leur dossier en ligne jusqu’au 1er février" précise-t-on du côté de Cosmetic Valley. Si certaines startups beautytech ne sont pas sélectionnées du premier coup, “ce n’est jamais un refus définitif”, rassure Kévin Da Fonte. “Elles pourrons être accompagnées 3, 6 mois après au vu de leur avancement et de la qualité des autres candidatures.”
Le comité de sélection réunit les plus grands acteurs de la filière ainsi que des TPE/PME qui ont contribué à la création du BeautyHub.
“Immerger des startups dans l’industrie cosmétique”
A la différence des accélérateurs plus traditionnels, le BeautyHub se concentrera non pas sur la partie commerciale du développement de projet mais sur les aspects techniques. “Le but est d’immerger des startups dans l’univers de l’industrie cosmétique”, résume Kévin da Fonte.
En plus de l’accompagnement, des événements réuniront les startups actuelles, les anciennes accompagnées afin de favoriser la création d’un réseau, ainsi que les partenaires et abonnés. Ces derniers seront des entreprises, universités, ou autres structures qui seront référencées comme accompagnant des startups.
A la fin du programme d’accélération, une journée de rencontre avec les plus grands acteurs de la cosmétique sera organisée avec pour objectif de créer des partenariats.
Maddyness, partenaire média de la Cosmetic Valley