Si les relations entre les salariés et leurs patrons ne sont pas toujours au beau fixe, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne s’investissent pas dans leur entreprise. L’étude menée par Wrike auprès d’un millier de Français souligne que 90% d’entre eux sont engagés dans leur société. Et cet engouement ne se limite pas à la lune de miel que constituent souvent les premiers mois dans l’entreprise. En effet, parmi eux, 47% y travaillent depuis 10 ans ou plus.
Selon Wrike, plus les salariés sont heureux, plus ils s’engagent et sont performants. Ce que confirme le sondage selon lequel 65% d’entre eux indiquent être productifs et motivés plus de la moitié du temps (et 35% plus de ¾ du temps).
Quels moteurs d’engagement ?
Pour expliquer leur satisfaction, les Français mettent en avant trois facteurs principaux :
- l’appréciation de leur travail et de leur place dans la société (46%)
- la bonne entente avec leurs collaborateurs (41%)
- la reconnaissance de leur travail par leur direction (22%)
Donner une place particulière à chaque employé et leur offrir des conditions de travail saines sont les deux principaux ingrédients pour leur donner envie de s’impliquer dans les tâches qu’ils entreprennent. À l’inverse, un salaire insuffisant (38%), un manque de reconnaissance de leur travail (36%) et un manque de vision sur leur avenir dans l’entreprise (28%), nuisent à leur motivation et donc leurs performances.
Quels outils pour mobiliser vos salariés ?
L’engagement d’un salarié est aussi le fruit de la politique et de la culture de l’entreprise. Certains outils agissent comme des leviers pour le renforcer au sein de ses équipes :
- ceux qui permettent de collaborer plus facilement et simplement avec ses collègues (28%)
- ceux qui automatisent des tâches répétitives (26%)
- ceux offrant la possibilité de travailler d’où les salariés le souhaitent et quand ils le veulent (24%)
Si les outils comme Slack, Trello ou les messageries internes sont de plus en plus utilisées dans les entreprises, le télétravail reste encore un service peu proposé. En effet, 62% des interrogés admettent ne jamais travailler à distance et seulement 13% un jour par semaine dont 38% rien qu’en Ile-de-France. Une disparité qui dépendra également des missions effectuées.
La France, un ovni parmi les autres pays ?
Nombre d’heures travaillées par semaine, congés payés, RTT...les Français ont une notion très personnelle du monde du travail. L’étude menée par Wrike montre d’ailleurs qu’ils n’en attendent pas la même chose que les 4000 citoyens allemands, australiens, britanniques et américains interrogés.
À une échelle plus macro, les salariés donnent trois principales raisons à leur engagement : un travail d’équipe efficace (40%), un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (33%) et la reconnaissance pour le travail effectué (27%). Mis à part ce dernier point, les deux autres ne sont pas la priorité des Français.
Au niveau des facteurs de désengagement, on observe également des différences. Pour la majorité des interrogés, il s’agit d’une non reconnaissance de leur travail (45%), une rémunération insuffisante (32%) et la surcharge de travail (29%). Cette dernière raison ne touche pas vraiment les Français, 19% seulement s’estimant submergés par leur travail et 33% expliquant avoir trouvé un bon équilibre entre vie pro et vie perso.
