L’économie 2.0, portée haut par Airbnb et Uber, n’en finit pas de donner vie à de nouvelles plateformes. Ces solutions de mises en relation auto-entrepreneurs / particuliers ou auto-entrepreneurs / entreprises sont souvent décriées - les fameux livreurs à vélo et leur combat contre Deliveroo notamment - mais fédèrent pourtant de plus en plus de travailleurs. La dernière étude de l’Institut Montaigne sur le sujet estime à 200 000 le nombre de Français actifs sur ces plateformes.
Dernière née de cette grande famille, Jobooker, fondée par Dimitri Rouche, s’est spécialisée dans les services de proximité et s’adresse aussi bien aux auto-entrepreneurs et entrepreneurs indépendants qui souhaitent trouver de nouveaux contrats, qu’aux salariés et retraités qui veulent augmenter leurs revenus ou encore aux demandeurs d’emplois en reconversion. Mais surtout, la plateforme prend le contre-pied de ce qui se fait habituellement dans le secteur et ne prélève aucune commission. La startup propose un abonnement mensuel à 19,99 euros, qu’elle offre d’ailleurs pendant six mois pour lancer son service.
Une monnaie virtuelle pour récompenser ceux qui agrandissent la communauté
Jobooker entend également récompenser ses utilisateurs les plus impliqués. En participant à l’agrandissement de la communauté, ces derniers pourront générer des revenus supplémentaires. Un " Jobooker " qui parraine ses connaissances sera rémunéré, via une monnaie virtuelle maison : le Jobcoin, et cela sur cinq niveaux de filleuls. Ces gains pourront servir à payer l’abonnement ou être transformés en euros et encaissés.
Pour attirer ses potentiels utilisateurs, Jobooker négocie des remises dans de grandes enseignes. Le premier partenariat a été signé avec Kiloutou chez qui les Jobooker pourront bénéficier de 30 % de remise dans tous les magasins de France. Utile pour les manuels auxquels s’adresse principalement la plateforme.