"Nous comprenons parfaitement combien un drone ultra-compact possède les atouts pour devenir un élément central de la défense", se réjouit dans un communiqué le PDG de Parrot, Henri Seydoux. "Nous sommes impatients de mettre à profit l'excellence de notre R&D afin d'intégrer l'efficacité offerte par les drones et d'accompagner la plus importante force armée et de défense au monde". Skydio, Altavian, Teal Drones, Vantage Robotics et Lumenier sont les autres entreprises sélectionnées au terme de cet appel d'offres lancé en novembre 2018.
Ce programme cherche à développer une nouvelle génération de drones de reconnaissance rapidement déployable, d'un temps de vol de 30 minutes et d'une
autonomie pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres, pour un poids maximum de 1,3 kg. Ces appareils devront pouvoir être opérationnels en moins de deux minutes et tenir dans les sacs à dos standards utilisés par les soldats.
Créé en 1994, Parrot emploie 600 personnes et réalise la plupart de ses ventes à l'export. Mais après avoir connu son heure de gloire il y a quelques années, il traverse actuellement une période plus difficile et, mi-avril, il prévoyait une baisse de 28% de ses ventes à 109 millions d'euros pour tout l'exercice 2018. Fin novembre, le groupe, qui s'est fait distancer par le chinois DJI, avait même annoncé la suppression d'une centaine d'emplois.