Comment l'idée vous est-elle venue ? Quelle problématique souhaitiez-vous résoudre ?
L'idée nous est venue en pensant aux applications de rencontre et au fait que l'on y fait très peu de rencontres... Et si par chance la rencontre arrive, comment trouver le lieu qui plairait aux deux utilisateurs et qui soit agréable ? Et si on veut aller encore plus loin, qui doit faire le premier pas ?
Présentez-nous votre solution
Mi est une application qui pousse à la rencontre amoureuse ou amicale après vingt messages en proposant trois lieux pour se rencontrer suivant les goûts communs. Il y en a pour tous les goûts, du bar à cocktails en passant par le bar à vins ou encore le restaurant végétarien.
L'idée est de se dire que les endroits que l'on fréquente en disent beaucoup sur nous et cela crée un premier point commun. Mi serait un peu le meilleur ami qui pousse deux personnes à se rencontrer car il les connaît, connaît leurs goûts et ce super endroit qui leur plaira. Nous voulons que la rencontre arrive plus rapidement.
Quel est votre business model ?
Nous avons un model B2B et B2C, une offre freemium pour les utilisateurs, à qui il sera proposé une offre payante d'ici peu. Mais il y aura toujours un accès gratuit aux cinq contacts par jour et aux trois lieux proposés.
Nous allons également prendre une commission fixe pour les utilisateurs qui se rendent au rendez-vous grâce à l'application.
Qui sont vos concurrents ?
Nos concurrents sont Fruitz pour le coté ludique des symboles ou même Meetic pour les rendez-vous.
Racontez-nous votre votre plus grosse galère ? Et votre plus jolie réussite ?
Le jour où Apple a refusé notre ancien concept qui était de prépayer les consommations du premier rendez-vous pour éviter la gêne du paiement...
Ma plus jolie réussite est d'avoir été accepté au CEEI avec un vote à l'unanimité, après m'être présenté un an après avoir essayé d'y entrer, en ayant travaillé beaucoup et en m'investissant chaque jour sur Mi. Ce n'est pas du tout mon domaine mais j'ai eu la chance de pouvoir bien m'entourer, d'être épaulé. Tout est possible quand on y croit et que l'on s'en donne les moyens.
Prévoyez-vous de lever des fonds ?
Oui nous sommes en train de préparer notre première levée, 150 000 euros pour commencer et pour pouvoir mettre davantage de moyens dans le marketing et la communication. On peut avoir le meilleur produit mais, sans communication, personne ne nous connaîtra.