Arthur Larrey et Kamel El Hadef se sont rencontrés durant leurs études à l’INSEEC Bordeaux. Ils ont terminé ensemble leur cursus à Paris et ont commencé à travailler dans les médias à partir de 2012.
D’où vient l’idée ? Quel a été le constat de départ ?
La publicité audio digitale a accumulé en France un retard de développement flagrant face aux marchés anglais et américain. En comparant les marchés anglais et français, nous nous rendons compte que les audiences sont identiques mais que notre marché représente un chiffre d’affaires huit fois inférieur à celui de nos voisins d’outre-manche. Il n’existe aucun acteur qui propose une offre complète sur ce media en pleine croissance.
Nous avons donc eu l'idée d'une solution accompagnant aussi bien les annonceurs pour leur faire comprendre l’intérêt d’investir ce media et les éditeurs pour les aider dans la monétisation de leurs contenus.
Pouvez-vous nous présenter votre outil ?
Audion est une solution intégrée à destination des agences média et des annonceurs. Nous leur permettons d’externaliser la mise en place et la gestion des campagnes audio digitales.
Nous centralisons l’achat auprès de la multitude d’éditeurs existants (Spotify, Adwave, Deezer…) et nous innovons en proposant de la DCO (personnalisation des spots en temps réel en fonction de l’auditeur ou du contexte) et une data qualifiée pour un meilleur ciblage.
Enfin, nous apportons un élément fondamental à l’ère du média digital : une mesure post campagne avec des post-tests marketing ou bien la mesure du trafic en point de vente après exposition aux spots audio.
Qui sont vos principaux concurrents actuellement sur votre marché ?
Le marché de l’Adtech est particulier en ce sens ou les concurrents sont souvent des partenaires. Les éditeurs peuvent commercialiser directement leurs inventaires publicitaires mais vont également s’associer à des solutions comme la nôtre afin d’accroitre le taux de remplissage des publicités.
Sur la partie technique qui est très large, nous n’avons pour l’instant pas de concurrent proposant une offre proche de la nôtre.
Quel est votre business model ?
Nous prenons une commission sur les campagnes que nous vendons à nos clients. Notre modèle étant en vente garantie, charge à nous d’optimiser les campagnes qui sont aux enchères afin de ne pas perdre d’argent.
Quels sont les autres outils que vous utilisez au quotidien ?
Évidemment nos propres outils mais nous utilisons aussi des grands classiques comme Pipedrive, Slack ou encore Todoist, une application de ToDo partagée aussi simple qu’efficace.