C’est le vétéran français du VTC : Allocab. Le service lancé en 2011 se tourne vers l’électrique grâce à un financement de 26,5 millions d’euros. Allocab a en effet noué un partenariat avec NEoT Green Mobility, spécialiste du financement de la mobilité douce au service des collectivités, des opérateurs de transport et des entreprises industrielles et logistiques, pour un montant de 25 millions. Bpifrance rallonge avec un investissement de 1,5 million d’euros pour soutenir cette opération. La banque publique d’investissement n’avait pas encore soutenu Allocab.
Le but de cette opération : déployer 2000 véhicules Tesla électriques. Allocab lance un nouveau service dédié à sa flotte électrique naissante : Vao Car. 550 premières voitures seront déployées. «Notre partenariat avec Allocab représente une avancée majeure pour encourager l’adoption massive de véhicules électriques et accompagner les professionnels de la route dans cette transition», souligne Aurélien Achard, E-Mobility Director chez NEoT. L’entreprise relève que la transition écologique des VTC et taxis est «essentielle pour atteindre les objectifs climatiques de la France».
VTC : un marché ultra-concurrentiel
Allocab se revendique comme «le premier réseau de VTC et taxis en France en nombre de villes déployées». L’entreprise réunit 23 000 chauffeurs professionnels, dont 8 000 en Île-de-France. Elle a misé sur un service BtoB pour tirer son épingle du jeu.
En effet, il y a du mouvement dans le secteur des VTC. En juin dernier, LeCab a fait l’acquisition de Marcel, deux services français, avec l’ambition de devenir la «seule» offre «alternative française à Uber et aux taxis». Mais quelques mois avant, en avril, deux nouvelles startups se sont lancées sur ce secteur : Maze et Comin. La première est une coopérative qui vise, comme Allocab, une clientèle professionnelle et haut de gamme.
Comin, qui déploie des campagnes de communication soutenues ces derniers jours sur les réseaux sociaux, s’est lancé en Île-de-France et veut concurrencer les plus grands. La startup vise déjà la rentabilité en 2026. Elle veut utiliser la technologie pour faire baisser les prix et augmenter la rémunération des chauffeurs.