Le problème : Ce n’est pas que votre fils n’aime pas réviser les mathématiques, le français, l’histoire, l’anglais et la géographie. C’est juste qu’il préfère faire du sport. Il n’empêche que les épreuves du baccalauréat approchent, et cela commence à vous inquiéter. Si des cours particuliers ne lui feraient pas de mal, vous savez néanmoins qu’avec toutes les matières qu’il doit réviser, le budget des vacances pourrait bien disparaître. En effet, les cours particuliers sont souvent chers et laissent de nombreux élèves en difficulté sans aide adaptée. Or, les classes surchargées de son lycée ne permettent nullement un enseignement sur-mesure et personnalisé.

« A l’origine, Thomas a eu l’idée de Rakoono lorsqu’il étudiait à Berkeley : il y a observé le manque critique de personnalisation à l’école. La seule option pour y pallier, les cours particuliers, qui sont chers et ne s’adressent qu’aux familles aisées. Problème : ce sont en majorité les enfants modestes qui ont le plus besoin d’aide dans leur scolarité », explique Hermès Dezautière, CFO de Rakoono. « C’est là-bas qu’il s’est rendu compte de la puissance du machine learning pour créer une expérience éducative personnalisée à chaque élève, pour un coût dérisoire ». 

La soluce : un prof particulier dans la poche de chaque élève 

Fondé par Thomas Le Corre (CEO), Thomas Niel (CTO), Louise Riché (CMO) et Hermès Dezautière (CFO), Rakoono est conçu pour être le professeur particulier virtuel de chaque élève. Accessible directement sur leur smartphone ou ordinateur, la startup propose d’aider et d’accompagner les élèves grâce au machine learning et à l'IA générative en les aidant à comprendre les notions complexes. Elle permet ainsi de résoudre des exercices pas à pas et de générer des quiz personnalisés, dans plusieurs matières dont les mathématiques, les sciences et l'économie. 

Se voulant ludique et interactif, la jeune edtech souhaite rendre l'apprentissage attractif. Ainsi, la startup utilise pour la préparation au bac un système de points d'expérience, de classements et de quiz progressifs, inspiré d’applications comme Duolingo. L’objectif ? Maintenir la motivation des élèves et rendre les révisions plus agréables. Par exemple, Rakoono propose de réviser tout le programme de mathématiques de Terminale en 15 minutes par jour !

« L’ADN de Rakoono, c’est d’abord la pédagogie. La plupart des IAs type ChatGPT, Mistral ou BingAI ont un problème commun : ils permettent aux élèves de tricher. C’est pour cette raison qu’ils sont tous interdits dans la plupart des écoles. A l’inverse, comme le ferait un bon professeur particulier, Rakoono accompagne l’élève pas à pas sans jamais donner directement la réponse », affirme le CFO. « Notre raton-laveur a aussi été codé pour être ludique : pour inciter tous les élèves à réviser, en particulier les plus en difficulté, Rakoono est stimulant et amusant ».

Un superprof virtuel qui s’adapte aux progrès de l’élève

Rakoono souhaite devenir un « superprof multimodal » capable de comprendre le texte, la voix et la vidéo, avec une mémoire globale qui s'adapte aux progrès et aux besoins spécifiques de chaque élève au fil des années. Cette évolution permettra à la jeune pousse de proposer des plannings de révisions personnalisés et de proposer des fiches et exercices adaptés à chaque élève. 

Bien que la startup explore actuellement un modèle BtoB pour répondre aux besoins des établissements de l'enseignement supérieur, son modèle BtoC actuel se base sur des outils gratuits tels qu'un chatbot et une préparation au baccalauréat, avec lesquels sont proposées des fonctionnalités payantes additionnelles. 

« Notre projet a déjà été sourcé par plusieurs VCs de premiers plan, et nous sommes actuellement résidents de Station F au sein de l’incubateur d’HEC », complète Hermès Dezautière. « Nous avons déjà faits plusieurs collabs avec des influenceurs studygram, notamment Ange de Podcasteens, une refonte totale du design du site en UX et UI avec l’école e-artsup, et nous travaillons avec de nombreux enseignants pour ne jamais perdre de vue la pédagogie, l’ADN de Rakoono ! »