L’écosystème évolue, le Next40/120 aussi. Un tiers des entreprises de cette nouvelle promotion sont déjà rentables, hors deeptechs. Près de 50% ont déjà racheté une entreprise et près de 90% sont présentes à l’international. Les 120 cumulent, pour l’année 2023, plus de dix milliards d’euros de chiffres d’affaires et représentent 40 000 emplois directs dont 70% en France.
Onze entreprises font leur entrée dans le Next40. Parmi elles, sans surprise, Mistral AI, sixième dans le classement des levées de fonds avec 500 millions d’euros levés. Parmi les nouveaux critères de sélection, il y a notamment les montants cumulés levés depuis 2021. Sur le podium des entreprises ayant mené les levées de fonds les plus importantes, on trouve Verkor à la première place, avec un montant cumulé d’1,2 milliard. Contentsquare est deuxième avec 820 millions d’euros et en troisième, Back Market avec 770 millions d’euros.
La Greentech, secteur le plus représenté
«Nous observons en particulier les très bons résultats des startups de la Greentech (...) que l’on retrouve naturellement en force», déclare Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique. C’est le secteur le plus représenté de ce French Tech Next 40/120. Parmi les entrants au Next 40, on retrouve Ekwateur ou Ilek, deux fournisseurs d’énergie verte, ou encore Qair, producteur d’énergies renouvelables.
Malt fait son retour dans le classement Next40 alors que la scaleup l’avait quitté l’année dernière, après une intégration en 2022. «Il s’agit d’entrer pour la French Tech dans une nouvelle phase. Une saison de l’hypercroissance raisonnée», commente Alexandre Fretti, CEO de Malt.
Pennylane, Weezevent, Addguests, Chapsvision, ou Equativ et Mistertemp’Group font également leur entrée. Parmi les sélectionnés déjà présents l’an passé, on peut citer PayFit, Ledger, Doctolib, Pigment, Ankorstore, Sorare… Dans cette promotion de 120, 16% sont des entreprises industrielles et près de 23% des deeptechs.
Un Next 40/120 rassurant sur l’avenir de la French Tech
Autre particularité mise en avant dans cette sélection : onze entreprises sont auto-financées ou ont levé moins de 10 millions d’euros depuis leur création. Parmi elles, MYM ou Libon. Ces onze startups dépassent toutes les 40 millions d’euros de revenus annuels.
«La promotion 2024 monte une nouvelle fois la barre. Les entreprises lauréates renforcent leur solidité et s’attaquent toujours plus vite et plus fort à de nouveaux marchés, en France et à l’étranger», félicite Clara Chappaz, directrice de la mission French Tech. Sur les 10,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés de toutes les entreprises de la promotion, 3,7 milliards sont réalisés à l’étranger, soit plus d’un tiers.
D’ailleurs, ce chiffre d’affaires total est en hausse de près de 33% par rapport à l’année dernière. Le nombre d’emplois directs est également en hausse passant de près de 37 000 à 40 000. 100% des entreprises de cette promotion ont réalisé un bilan carbone. Croissance raisonnée, rentabilité, Greentech et Deeptech, entreprises mondiales… Le French Tech Next 40/120 montre le parfait exemple à tout l’écosystème et renforcent la place de l’innovation et de la tech française à l’international. Seul point noir : sur les 120 entreprise, seules 18 sont dirigées ou fondées par des femmes, une seule fait partie du le Next40.
