Le problème : En voiture, en bateau, en train… qu’importe le moyen de transport, la nausée vous guette. Cette envie de vomir incessante vous empêche de profiter de votre voyage. Impossible pour vous de lire, d’être sur votre smartphone ou de simplement vous reposer, car chaque trajet est une épreuve. En un mot comme en cent, et comme 30 % de la population vous êtes atteint de cinétose, le terme scientifique pour parler « du mal des transports ».
« Mon père a longtemps travaillé dans l'optique et s'est beaucoup intéressé à la poursuite visuelle, et à la façon dont les différents sens collaborent entre eux ... ou se contredisent, comme c'est le cas lorsqu'on prend place dans un véhicule en mouvement », raconte Antoine Jeannin, cofondateur de Boarding Ring. « Trouver enfin la solution à un problème existant depuis l'invention du premier train et touchant des centaines de millions de personnes à travers le monde est un défi excitant. »
La soluce : des lunettes qui empêchent d’avoir le mal des transports
Fondée par deux frères, Antoine et Renaud Jeanin, la startup Boarding Ring propose une paire de lunettes disposant d’une solution anti-cinétose embarquée : les Boarding Glasses. Cette technologie brevetée, créée par le père des fondateurs, cible le conflit sensoriel entre la vue et l'oreille interne, souvent à l'origine du mal des transports. En effet, le liquide bleu contenu dans les montures crée un horizon artificiel, resynchronisant ainsi les sens, et apportant un soulagement rapide des symptômes.
« La technologie Boarding Ring cible la cause réelle du problème : un conflit sensoriel dû au fait que l'œil, confiné dans le véhicule, ne voit pas de mouvement alors que l'oreille interne le perçoit », précise Antoine Jeannin, cofondateur de Boarding Ring. « Pour éviter cela, il faut rapporter à l'œil une référence de mouvement. C'est ce que permettent les lunettes Boarding Glasses : le liquide bleu qu'elles contiennent réagit aux accélérations et crée un horizon artificiel dans le champ visuel de l'utilisateur. Les sens sont à nouveau synchronisés et les troubles s'effacent en quelques minutes. On n'a donc pas besoin de les porter tout le trajet : on les met à l'apparition des premiers signes, et quand tout va bien, on peut les enlever ! »
Les Boarding Glasses ciblent la cause de la cinétose et disposent d’une efficacité réputée supérieure aux solutions existantes, avec une expérience utilisateur dépourvue d'effet secondaire ou de contre-indication. Elles disposent d’un taux d'efficacité de 94 % selon une étude Opinionway de 2019, et ont déjà été adoptées par 50.000 utilisateurs.
Cette solution s’adresse à un large public grâce à un prix qui se veut accessible : la version classique est disponible pour 69 euros, tandis que la version polarisée est vendue au prix de 89 euros. Cette dernière offre une protection supplémentaire contre les rayons UV, tout en étant conforme aux normes ISO 12312-1:2022 et ANSI Z80.3-2018. Ces modèles sont proposés en trois coloris, et garantis trois ans.
La jeune pousse, qui voit tripler son chiffre d’affaires par rapport à 2022, espère le doubler de nouveau en 2024 grâce à la sortie de son modèle enfant « Ringo ». L’objectif de financement de ce modèle a d’ailleurs été largement dépassé sur Ulule en début d'année. Afin d’accélérer sa croissance, Boarding Ring prépare actuellement une levée de fonds de 500.000 euros d'ici la fin de l'année pour recruter et ainsi accélérer la distribution du produit. D'autres produits basés sur une technologie similaire sont actuellement en cours de développement par la startup, comme le système embarqué Boarding Light ou la solution contre la cyber-cinétose Seenetic VR.
« Nous venons de finir un test en conditions réelles avec la Marine Nationale pour le système Boarding Light », conclut Antoine Jeannin, cofondateur de Boarding Ring. « Les résultats, qui sont très positifs, ouvrent de belles perspectives de partenariat avec les équipementiers et constructeurs dans le maritime, mais aussi dans l'automobile, l'aéronautique et le ferroviaire. Par ailleurs, d'autres applications de notre technologie sont en cours d'étude par différents partenaires académiques comme l’Université de Toulon, l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, le CHU Brest ou encore l’UC Florida. »