Le célèbre incubateur californien Y Combinator reste une référence incontournable du monde des startups et un graal pour les entrepreneurs du monde entier. Cet été, la sélection s'annonçait particulièrement difficile, ce qui n’a pas empêché la French Tech de se positionner parmi le top 5 des pays représentés dans la promotion. Techcrunch s'est même posé la question de savoir si la French Tech n'avait pas une recette spéciale pour intégrer Y Combinator.
Alors que pour la première fois depuis deux ans le programme d’accélération de 10 semaines se déroulait en présentiel, Maddyness détaille les ambitions des startups représentantes de la France. Pour celles et ceux qui souhaiteraient intégrer la prochaine promotion de YC, les candidatures sont d'ores et déjà ouvertes pour le batch W2023.
Les DevTools à l’honneur
On retrouve Blitz, une plateforme de no-code à destination des entreprises. Sa promesse ? Permettre à n’importe quel membre d’une entreprise d’automatiser un process interne (workflows, gestion de catalogues…) en créant une application ou un workflow, le tout sans code.
" Y Combinator a toujours représenté un rêve pour nous. Il nous paraissait naturel de candidater " affirme Clément Bruneau co-fondateur de la jeune pousse. Avec Loïc Veillard, ils envisagent désormais de s’implanter durablement dans la Silicon Valley, une étape décisive pour le développement de leur produit à échelle mondiale.
De son côté, Windmill s’inscrit également dans une logique “low-code” : la plateforme propose aux développeurs de transformer directement leurs scripts en webflows. De quoi permettre aux fonctions Ops de construire leurs propres applications entre les différents services d’une entreprise.
Enfin, NuMind est un outil à destination des data scientists, data analysts et développeurs permettant de créer des modèles d’intelligence artificielle de NLP (" Natural Langage Processing ") sur-mesure. " L’idée vient de notre frustration personnelle à Etienne et à moi. Nous manquions de modèles de NLP efficaces pour aider nos activités. " confie Samuel Bernard son co-fondateur. Leur solution permet maintenant de réaliser des projets de NLP au moins dix fois plus rapidement qu'auparavant.
Les FinTechs ont toujours la cote
Malgré la conjoncture économique, l’accélérateur de Mountain View place toujours sa confiance en des jeunes pousses qui bousculent les codes de la finance.
Parmi elles, on retrouve Moneco, une néo banque qui s’adresse à la diaspora africaine d’Europe. Elle a pour but de fournir plus facilement un ensemble de services bancaires abordables et adaptés aux échanges avec le continent africain. Elle favorise notamment la création de tontines, une solution d’épargne collective.
Il y a également Bitstack qui a pour ambition de démocratiser l’investissement dans les cryptomonnaies auprès du plus grand nombre. L’application propose à ses utilisateurs d’arrondir le prix de tous leurs achats, et d’investir la différence directement dans le bitcoin. Elle propose également une plateforme d’échanges de vente, de retrait des bitcoins.
Enfin Trendex propose à ses utilisateurs de parier sur le succès de personnalités (artistiques, sportives ou digitales) comme s’ils étaient des actifs financiers. Non spéculative, cette forme d’investissement repose sur un indice de performance fondé sur la réussite professionnelle des personnalités en question. Plus d’infos ici.
Les solutions NewsTech et Consumer pas en reste
NewsCatcher est une puissante API qui permet de mener des recherches avancées à travers une base de données comprenant des millions d’articles. Le but ? Faciliter la veille journalistiques dans toutes les langues de la planète.
Enfin Jamble se présente comme une marketplace de seconde main s’inspirant des formats modernes des réseaux sociaux, soit la vidéo et livestreaming, pour améliorer l’expérience de la vente. Après avoir passé les dix semaines du programme de YC sur place, la startup décide de tenter l’aventure américaine et part s’installer à Los Angeles.