Après l’Avihonte, le sentiment de honte éprouvé à l’idée de polluer la planète en prenant l’avion, y aura-t-il bientôt la Valihonte ? À l’instar de la pollution aérienne générée par le tourisme de masse, de plus en plus de voyageurs s’interrogent sur l’impact environnemental de leur valise. En effet, l’industrie du bagage est connue pour être une industrie particulièrement polluante. Chaque année, ce sont plus de 9 millions de sacs et de valises qui sont vendus en France et plusieurs centaines de milliers de tonnes de plastique produites, selon les statistiques affichés par Planetoscope.
Entassées dans la soute, ballotées, et parfois jetées sans ménagement d’un tapis roulant à l’autre, les valises ont la vie dure. À l’arrivée, les mauvaises surprises sont légion : roulette manquante, coque enfoncée, fermeture éclair déchirée, etc. C’est là que débute le parcours du combattant : trouver la pièce détachée manquante, identifier un réparateur à proximité de chez soi, trouver un créneau, le tout pour un budget restreint.
Au final, les voyageurs sont bien souvent tentés de jeter leur bagage cassé, même quand il n’a servi que quelques fois. Les chiffres sont éloquents : seulement 16 % des valises usagées sont réparées. Pire, la très grande majorité des consommateurs estiment que les valises ne sont pas des objets recyclables.
Dot-Drops, la valise réparable à vie
C’est pour cette raison que la startup française Dot-Drops a choisi de s’attaquer à ce marché polluant et peu durable. Partant du principe qu’on voyage mieux lorsqu’on voyage léger, l’entreprise créée en 2008 a mis au point une valise éco-responsable à l’impact environnemental réduit (-60 % par rapport à une valise standard). Assemblée en France, la valise Dot-Drops est pensée pour durer 20 ans. De quoi remplacer, en moyenne, 3,3 valises conventionnelles.
Autre avantage notable : tous les modèles vendus par Dot-Drops peuvent être réparés à vie, à l’aide d’un seul et même outil. La marque s’engage à fournir les pièces détachées gratuitement et à les expédier n’importe où dans le monde. Une démarche à saluer, à seulement quelques semaines des départs en vacances.