En France, le tourisme représente 7% de la richesse nationale (mesurée par le PIB, en 2018), 2 millions d’emplois et draine - en temps normal - quelque 90 millions de touristes internationaux. Mais parallèlement, le secteur est responsable de pressions significatives sur l’environnement (transport, bâtiment, artificialisation). Une étude de l’ADEME en 2021 a identifié les principaux postes d’émission de gaz à effet de serre : en premier lieu, les transports qui représentent 77% de l’empreinte totale. De leur côté, l’hébergement, la restauration et l’achat de biens touristiques totalisent 20% des émissions de gaz à effet de serre.
Face à ce constat, Evi Hob est née en 2021 avec la volonté d’impulser une nouvelle pratique de tourisme, soucieuse de l’écologie et de la société. Comment ? En redonnant vie aux hôtels de campagne et en les transformant en " hob " : un hébergement à la croisée de l’hôtel et de l’auberge, véritable lieu de vie, d’échange et de rencontres ouvert aux voyageurs et aux locaux. Et il y a du travail, puisque plus de 200 hôtels de 20 à 50 chambres fermeraient leurs portes chaque année dans les villes et villages de campagne.
Des vacances écoresponsables
Favorisé par le retour du tourisme de proximité, Evi Hob propose une offre variée : un espace de coworking, une épicerie, une offre de restauration inspirée des tables d’auberge, des loisirs… Sur place, les " hobs " se veulent exemplaires sur le plan environnemental, avec des dispositifs qui favorisent une consommation moins gourmande en énergie et en eau, en privilégiant les circuit-courts, ou encore, en contrôlant la production de déchets.
Après un premier " hob " ouvert en mai 2021 à Alénya (Pyrénées-Orientales), l’entreprise a aujourd’hui un large vivier d’opportunités de rachat d’hôtels dans plusieurs régions françaises et souhaite y implanter son concept. Pour ce faire, Evi Hob vient de sécuriser une levée de fonds de 800 000 euros en capital auprès de business angels et a déjà collecté 215 000 euros en obligations sur Lita.co. L’entreprise est toutefois à la recherche de nouveaux financements pour acquérir le fonds de commerce de l’hôtel Fort du Pré, en Haute-Loire.
Pour y parvenir, la startup a une nouvelle fois choisi d’intégrer la plateforme de crowdequity Lita.co. Le ticket d’entrée minimum est de 100 euros mais constitue, comme tout investissement, un risque à ne pas négliger.