Dans le cadre de ce bilan hebdomadaire des levées de fonds, Maddyness recense toutes les opérations annoncées par les startups dont le siège social se trouve en France. Si tous les secteurs d’activité sont éligibles, seules les entreprises âgées de dix ans ou moins apparaissent.
Autres actualités financières
Market Pay rachète Acoustic Payments. La startup, à l’origine d’une plateforme de paiement européenne et omnicanale, met la main – pour un montant non-communiqué – sur la plateforme de paiement international Acoustic Payments. Un outil qui était, jusqu’ici, la propriété d’Acoustic, une société américaine spécialiste du marketing numérique. La FinTech fait part de sa volonté, par cette première acquisition, de "renforcer son empreinte internationale et ses expertises ainsi que diversifier son portefeuille client" . Les 40 salariés d’Acoustic Payments, qui était avant son rachat par Acoustic en 2019 la plateforme de paiement centralisée d’IBM, rejoignent Market Pay. Pour mémoire, l’opération intervient après la prise de participation majoritaire d’AnaCap Financial Partners dans la FinTech.
Siparex se rapproche de TiLT Capital Partners. L’expert du capital-investissement, qui affiche 2,5 milliards d’euros sous gestion, s’allie avec son homologue, spécialisé dans la transition énergétique des PME et ETI. Le fonds de ce dernier, TiLT Capital Fund 1 fédère plusieurs investisseurs institutionnels. Face à l’accélération des enjeux dans le domaine, il a souhaité donner plus d’envergure au projet en s’alliant à un connaisseur du financement des entreprises de croissance. Labellisé Tibi, le fonds a un objectif de 250 millions d’euros et vise un premier closing à 140 millions dans les prochains mois. Il assure qu’il "sera en mesure de réaliser ses premiers investissements dès le premier closing du fonds" . Le deal flow se focalise sur des PME européennes, dans les secteurs de la chaleur renouvelable, l’énergie renouvelable décentralisée et l’optimisation de la consommation.
Jolt Capital IV annonce son closing final à 271 millions d’euros. Ce fonds, initié par la société de gestion Jolt Capital, s’inscrit dans la continuité des trois précédents. Il cherche à faire croître "des sociétés européennes de hautes technologies, disposant du potentiel" pour s’imposer à l’international. Pour ce faire, il investira des montants compris entre 15 et 40 millions d’euros – ce qui représente, selon lui, "une douzaine de nouvelles lignes" . Ce closing final porte les actifs sous gestion de Jolt Capital à environ 500 millions d’euros.
Revaia annonce le closing final à 250 millions d'euros. Précédemment connu sous le nom de Gaia Capital Partners, le fonds a reçu le soutien d’investisseurs institutionnels – Allianz, Generali ou bien Maif – de Bpifrance, de plusieurs fonds de pension, de 50 family offices et d’entrepreneurs. Il affirme "cibler une quinzaine d’entreprises" pour compléter un portefeuille déjà composé de "dix scaleups européennes dans les secteurs du logiciel, de la consommation et des FinTech, qui captent les modes de consommation des nouvelles générations tout en étant attentives à leurs impacts environnementaux et sociétaux" . Pour rappel, le fonds compte 15 personnes dans les deux principaux pôles de l'écosystème technologique européen Berlin et Paris. Il dispose aussi d’une présence à New York (États-Unis) et Toronto (Canada).
European Value Partners II annonce son closing à 1,1 milliard de dollars. Porté par PGIM, la filiale de gestion d'actifs de l’Américain Prudential Financial, ce fonds dispose d'un "portefeuille solide en phase d’amorçage, composé à 65 % de logistique urbaine et à environ 25 % d'actifs résidentiels sur les principaux marchés européens" . Depuis 2015, PGIM s’est concentré sur les plus grands pôles urbains d'Europe à travers 23 transactions d'une valeur de près de 3,5 milliards de dollars à travers le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, l'Espagne et l'Italie. Ce nouveau fonds doit être déployé à 70 % d’ici à la fin 2021.