9 juillet 2021
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Temps de lecture : 1 minute
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Le Uber chinois Didi sanctionné par la Bourse suite aux pressions de Pékin

Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles sur un sujet qui a retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, la chute de Didi Chuxing en Bourse suite au tour de vis de Pékin.
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Le cours de l'action chute après 4 jours de cotation

L’actu 

L'action de l'application chinoise de VTC Didi plonge de plus de 25% à l'ouverture de Wall Street ce mardi. Entré la semaine dernière à la Bourse de New York, le "Uber chinois" a vu le cours de son action chuter de 25,18% pour atteindre 11,62 dollars quelques minutes après l'ouverture de la séance. Pékin avait d'ailleurs conseillé Didi de décaler sa cotation américaine mais la direction de la société n'en a pas tenu compte. Lire l’article complet sur la Tribune

 

Le régulateur chinois lance une enquête contre Didi

La raison 

Le régulateur chinois continue de montrer les crocs face à ses géants de la tech : l’Administration chinoise du cyberespace a annoncé, vendredi 2 juillet, avoir lancé une enquête sur le leader chinois de la commande de taxi et de voiture avec chauffeur, Didi Chuxing, et ce deux jours seulement après qu’il a levé 4,4 milliards de dollars (3,71 milliards d’euros) à Wall Street, sur la base d’une valorisation de 67 milliards de dollars.

"Après des recherches et des vérifications, il a été établi que l’application Didi Chuxing se trouve en infraction grave de la réglementation en matière de collecte et d’utilisation des données personnelles" , a expliqué le régulateur, ajoutant qu’il demandait à l’entreprise de "corriger les problèmes existants" et de "protéger efficacement les informations personnelles des utilisateurs" . Lire l’article complet sur le Monde.

 

Alibaba, déjà prise comme cible par les autorités chinoises

Le précédent 

Les autorités chinoises ont infligé en avril au groupe de commerce en ligne Alibaba une amende géante de 18,2 milliards de yuans (2,78 milliards de dollars) pour abus de position dominante. Cette amende faisait suite à une enquête entamée contre Alibaba en décembre, selon l'agence Chine Nouvelle. Alibaba était accusé d'exiger l'exclusivité des commerçants souhaitant vendre leurs produits sur sa plateforme, en évitant les sites rivaux de commerce en ligne. Le montant de la sanction a été déterminé après que les régulateurs eurent décidé d'infliger à Alibaba une amende correspondant à 4% de son chiffre d'affaires de 2019, soit 455,7 milliards de yuans, selon Chine nouvelle. Lire l’article complet sur Ouest France. 

 

 

La Chine effrayée par ses propres géants

L’explication culturelle 

La Chine ne voit pas la santé boursière de sa Big Tech comme un élément de puissance, contrairement aux États-Unis. Pesant trois fois moins qu'outre-Atlantique, celle-ci accentue son retard boursier. Wall Street n'est pas une échappatoire crédible pour les actionnaires étrangers de sociétés chinoises, comme le japonais SoftBank chez Didi, car la République populaire ne considère pas le poids boursier de ses champions locaux comme l'un des éléments de sa puissance économique.

Est-ce vraiment une surprise ? La capitalisation boursière chinoise pèse 83 % du PIB, contre 181 % aux Etats-Unis. Les actions y sont détenues à 38 % par le secteur public (contre 3 % outre-Atlantique). Cela change le point de vue. Y compris pour les aficionados de l'indice MSCI Chine, dont Alibaba, Tencent et Meituan constituent 30 %. Lire l’article complet sur les Echos. 

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Crédit : didi chuxing