"Le rachat, ça n'était pas une volonté au départ. Mais on s'est rendu compte qu'il était plus facile de mettre en place de réelles synergies, fortes et durables, avec une participation majoritaire. C'est simple et clair. Et on a déjà commencé à avancer ensemble." C'est par ces mots que Julia Vernin, cofondatrice de FoodChéri, explique à Maddyness comment le groupe Sodexo a pris une participation majoritaire dans sa startup, créée il y a maintenant 3 ans.
Un rapprochement qui a du sens, lorsque l'on sait que Sodexo cherche à faire évoluer son offre autour de quatre piliers propres aux nouvelles attentes des consommateurs : la flexibilité, le nomadisme, la simplicité et l’hyperréactivité, également chers à FoodChéri. La jeune pousse, de con côté, profitera de la force de frappe du groupe afin d'accélérer son développement, sur le territoire français d'abord. "On va consolider notre offre à Paris, élargir la petite couronne en Île-de-France mais aussi lancer deux nouvelles villes françaises en 2018", précise Julia Vernin. Avant d'ajouter : "on a encore beaucoup de travail en France avant de penser à d'autres villes européennes. L'international, c'est pas pour cette année, ça n'est pas le plan".
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FoodChéri, qui revendique 12 000 repas livrés chaque semaine, prévoit ainsi d'investir en 2018 dans une nouvelle cuisine de 2000 mètres carrés (contre 500 mètres carrés actuellement) située en région parisienne. Afin d'accompagner au mieux sa croissance, elle prévoit également de recruter de nouveaux salariés au cours de l'année. La jeune pousse, qui compte à ce jour 70 collaborateurs, restera dirigée par ses cofondateurs et conservera l'intégralité de ses équipes en place. "L'objectif de Sodexo est de nous laisser la totale autonomie, de ne pas casser la dynamique ni la manière de travailler de notre startup", conclut Julia Vernin.
FoodChéri en quelques chiffres
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