Le Bon Gustave permet aux consommateurs de retrouver et d'acheter une bouteille de vin dégustée lors d'un dîner au restaurant ou chez des amis, en prenant simplement une photo de l'étiquette. Clémence Durieux, fondatrice de la startup, nous présente sa solution.
Fondé en 2016 par Clémence Durieux, Le Bon Gustave offre via son application la possibilité aux consommateurs de retrouver une bonne bouteille de vin qu'ils ont dégusté entre amis ou en famille. L'application propose ainsi aux utilisateurs de prendre en photo l'étiquette de la bouteille afin que Le Bon Gustave puisse la dénicher auprès des cavistes et producteurs. Un gain de temps pour les consommateurs puisque l'application propose ensuite un devis sur la bouteille en question, livrable en moins de 24h à domicile.
Quel est votre constat de départ ?
82% des Français estiment qu’il est important de s’informer avant d’acheter un vin. Ce besoin d’information vient rassurer face à une impression générale d’ignorance sur le vin en France. En effet, 54% des Français se déclarent néophytes en matière de vin. Cette impression de manque de connaissances crée systématiquement des situations de stress et de réserve lors de l’acte d’achat du vin. Pour éviter ce stress, pourquoi ne pas racheter une bouteille connue dans un environnement rassurant ?
Quelle est votre solution ?
Le Bon Gustave est un canal de distribution totalement innovant basé sur une évolution d’usage et une innovation marketing. En effet, nous proposons une nouvelle façon d’acheter du vin via une approche de type « conciergerie » basée sur une application Smartphone et un site Internet. Par exemple, si un consommateur de vin apprécie une bouteille, il envoie la photo de l’étiquette via Le Bon Gustave et nous lui proposons un devis et des informations sur le vin. Ce dernier achète via l’application ou le site web mais ce n’est pas obligatoire. Le vin est livré en moins de 24h à son domicile.
Quel est votre business model ?
Nous achetons le vin au tarif professionnel et le revendons à nos clients particuliers au tarif public, celui qu'ils auraient payé s'ils s'étaient rendus eux-même chez le vigneron.
Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startupper ?
Le Moscato d'Asti de Jacques. Il avait eu le coup de coeur pour cette bouteille bue chez Ledoyen à Paris en 2004 et nous a confié avoir demandé à la sommelière de décoller l'étiquette de la bouteille, ce qu'elle a fait non sans mal. Depuis 12 ans, cette étiquette était précieusement rangée dans une pochette en plastique en attendant que Le Bon Gustave ne lui retrouve !
Quelle a été votre plus grosse galère ?
Notre premier client qui a commandé pour 1 500 euros de vin et a mis plus d'un mois à régler !
Recherchez-vous actuellement des fonds ?
Oui, environ 400 000 euros pour accélérer notre développement.
Une actualité particulière ?
Nous lançons une nouvelle version de l'application et un programme de fidélisation ce mois-ci.