It’sMyCar est une plateforme permettant aux entreprises de réaliser des campagnes publicitaires localisées et à moindre coût en collant des stickers sur les voitures des particuliers. Wallis Tuttle, responsable ambassadeurs de la startup, nous explique le concept.
Fondé en 2015 par Sarah Prévot, diplômée de l’EMLyon, It’sMyCar donne aux entreprises un moyen simple de faire du street marketing en collaborant avec des automobilistes. Les entreprises créent des campagnes de communication localisées et différentes de celles proposées par les agences d’intérim. L’utilisateur quant à lui s’inscrit en quelques clics gratuitement pour participer aux campagnes publicitaires et reçoit en échange soit de l’argent, des bons d’achat ou encore des produits de la marque.
Quel est votre constat de départ ?
Les canaux de communication traditionnels comme la télé, la radio, les affiches et le print ont prouvé leur efficacité mais manquent d'originalité et surtout de proximité avec les clients ciblés qui ne se sentent pas impliqués. Quant au digital, il perd progressivement en efficacité sur certains segments. De ce fait, l'intérêt de proposer un canal de complément s'est imposé.
Quelle est votre solution ?
Pour répondre à ce constat, it'smycar a créé le concept d'ambassadeurs automobilistes pour rapprocher la marque de ses cibles. Nous proposons aux annonceurs des opérations de communication s’appuyant sur le premier réseau d'ambassadeurs automobilistes engagés pour la marque. Ceux-ci vivent une expérience unique en affichant la marque sur leur véhicule, en la promouvant sur les réseaux sociaux et en stimulant les ventes auprès de leur entourage. Ils sont rémunérés en argent, bons d'achats ou produits de la marque.
Quel est votre business model ?
Notre business model est très simple : nous facturons ces opérations avec des prix dégressifs selon le nombre d'ambassadeurs impliqués et selon la durée de la campagne. Notre typologie de clients potentiels est très vaste, principalement des startups en forte croissance, des commerces locaux et des grands comptes ; ces derniers constituent environ 50% de notre chiffre d'affaires.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote ?
Quand l'esthéticienne de Sarah l'a reconnue après l'avoir vue à la télé quelques jours auparavant. Elle a même rajouté que son projet était génial !
Quelle a été votre plus grosse galère ?
Notre plus grosse galère est arrivée le jour où un client nous a dit qu'il n'était pas satisfait de sa campagne à 19h et qu'on a dû déclencher un plan d'urgence pour comprendre pourquoi et mettre en place les solutions adéquates. Toute l'équipe a passé la soirée au bureau !
Recherchez-vous actuellement des fonds ?
Nous recherchons actuellement des fonds à hauteur de 600 000 euros.
Une actualité particulière ?
Nous réalisons en ce moment une campagne de communication sur Lyon pour la startup Kleen qui révolutionne le lavage auto, avec 70 ambassadeurs pendant un mois. Une campagne sur Paris est prévue au mois de juin avec Clac des Doigts, avec 50 ambassadeurs pour deux semaines. Enfin nous mettons en place notre propre campagne en juin, à Bordeaux avec 30 ambassadeurs sur un mois.