AwaCloud est une startup qui développe des micro-serveurs ultra légers et mobiles à destination des entreprises qui ont des salariés en mobilité. Cette solution permet à chacun de travailler dans des conditions optimales de sécurité. Chantal Droulez, CEO d’AwaCloud, nous présente son projet.
AwaCloud développe des solutions dédiées aux entreprises dont les collaborateurs ont besoin de se connecter à leurs serveurs personnels, où qu'ils soient. Les micro-serveurs portatifs sont ultra sécurisés grâce aux données chiffrées car 60% des failles de sécurité se présentent lorsque les utilisateurs se connectent sur des espaces publics comme le wifi public.
Quel est votre constat de départ ?
La sécurité des données en mobilité est un cauchemar technique. 60% des failles de sécurité sont liées aux comportements à risques développés par les utilisateurs pour collaborer efficacement et simplement (utilisation de wifi public, dispersion des données sur leurs matériels pro/perso, etc.). Il fallait donc concevoir la sécurité des données tout en repensant la mobilité et la collaboration du point de vue de l'utilisateur.
Quelle est votre solution ?
Nous avons conçu un micro serveur de poche ultra léger et mobile (35g). Il affranchit son utilisateur de toute contrainte matérielle : Vous travaillez sur n’importe quel équipement sans installation préalable. Vous disposez de fonctionnalités de collaboration et de partage privé étendus. Les données sont chiffrées et les protocoles de transfert sécurisés. En cas de perte, les restaurations sont immédiates et à l’identique. Bref, vous avez un bout du serveur de l'entreprise dans votre poche aux conditions de sécurité de l'entreprise. L'objectif d'AwaCloud est d'équiper tous les collaborateurs mobiles.
Quelle est votre business model ?
Nous adressons le marché BtoB, avec une priorité à la France sur 2017.
Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper ?
Participer à VivaTech Paris pour sa première édition et avoir à répondre à la question : "Où peut-on l'acheter?" à un moment où AwaCloud n'était pas encore créée.
Quel a été votre plus grosse galère ?
Lorsqu’il a fallu trouver un appartement sur Toulouse, en quinze jours au moment des fêtes de Noël, sans possibilité de visiter, pour installer l'équipe en colocation et intégrer l'IoT Valley à Toulouse. Organiser un emménagement multiple sur un week-end ; Sportif.
Recherchez-vous actuellement des fonds ?
Nous levons actuellement 300 000 euros via une campagne SparkUp que nous avons voulue très ouverte avec un ticket d'entrée à 2 000 euros. L'objectif pour nous est qu’un maximum puisse investir dans AwaCloud à un stade où c'est encore possible.
Une actualité particulière ?
La levée de fonds et un lancement de pré-industrialisation du produit.