Le chatbot Jam, spécialisé dans la recommandation de sorties pour les étudiants, élargit son champ d'action et se lance dans le sondage conversationnel auprès des jeunes. Son objectif : permettre aux marques de prendre le pouls des millenials de manière automatisée et détaillée.
Créé en avril 2015 par Marjolaine Grondin et Loïc Delmaire, Jam développe un chatbot conversationnel sur Facebook Messenger, qui permet à ses utilisateurs, jusqu'ici uniquement des étudiants, de trouver des idées de sorties à Paris : expos, restaurants, cinéma, bars, etc, le tout 7j/7 et 24h/24.
Une notoriété auprès des étudiants français qui amène aujourd'hui la startup à prendre un tournant dans son évolution. Jam s'ouvre désormais à tous les jeunes, toujours via Facebook Messenger, et lance également une offre B2B : un service de sondages conversationnel automatisé, capable d'interroger les millenials de manière spontanée et contextualisée tant sur leurs habitudes que sur leurs envies sur différents sujets.
Une manière d'offrir aux marques la possibilité de toucher et comprendre les jeunes afin de mieux cibler, à terme, leurs attentes. Plusieurs marques comme la SNCF, la Société Générale, Lancôme et la MGEN intègrent déjà Jam dans leur intelligence marketing.
" Demain, c’est cette rencontre entre une intelligence conversationnelle et des contenus de qualité qui donnera naissance aux services les plus pertinents. Le bon message, à la bonne personne, au bon moment. Nous avons voulu donner un sens à l’idée d’un media sur-mesure mobile, agile et auto-apprenant "
Marjolaine Grondin, cofondatrice de Jam
En moins de deux ans d'existence, Jam revendique aujourd'hui plus de 85 000 utilisateurs, avec un objectif de 500 000 utilisateurs d'ici quelques mois. La startup, qui bouclait un second tour de table d’1 million d’euros auprès du fonds de capital risque ISAI (Seed Club) et de ses actionnaires historiques en janvier 2016, prépare une série A pour 2017 afin d'accélérer le développement de son intelligence artificielle. La Maif vient d'ailleurs de souscrire 500 000 euros d’obligations remboursables en actions.