Le cabinet EY publie les derniers résultats de son baromètre du capital-risque en France. Si les résultats 2015 semblaient déjà exceptionnels, l'Hexagone confirme cette année en réalisant l'un des meilleurs démarrages semestriels depuis la première édition du baromètre, en 2013.

Le capital-risque français se porte on ne peut mieux. C'est en tout cas ce que déclare EY dans son dernier rapport trimestriel sur le sujet, dans lequel il annonce une augmentation de 33% des montants investis en un an. Un joli score, moins important que l'an passé (70% de hausse sur les montants au premier semestre 2015), qui permet à la France de revendiquer plus d’1 milliard d’euros levés en 297 opérations, avec un ticket moyen de 3,4 millions d'euros.

Les services internet loin devant, la FinTech derrière

En ce première semestre 2016, le secteur des services internet a concentré la majorité des investissements avec 424 millions d'euros levés pour 112 opérations, soit plus de deux fois le montant investi dans les Life Sciences, second du classement avec 196 millions d'euros levés pour seulement 36 opérations. Une première place acquise en partie grâce à l'importante levée de 100 millions d'euros réalisée par Deezer en janvier 2016, mais également de Drivy, qui avait bouclé un tour de table de 31 millions d'euros en avril dernier.

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Le secteur des logiciels est 3e avec 164 millions d'euros levés en 63 opérations, devant celui de la technologie, loin derrière avec 71 millions d'euros levés pour 13 opérations. Les FinTech, qui ont fait leur grande entrée dans le top 5 des investissements l'an dernier, conservent leur position malgré une baisse du montant, passant de 56 à 39 millions d'euros entre le premier semestre 2015 et le premier semestre 2016.

La France à la 1ère place en termes de nombre d’opérations

Avec 27% du nombre total des opérations réalisées en Europe, la France se positionne désormais en tête en termes de nombre d’opérations, devant le Royaume-Uni (25%) et l'Allemagne (22%). Malgré une progression constante des investissements, elle ne devra cependant se contenter que de la seconde place ex-aequo avec la Suède en termes de montant levés, qui se son côté profite de l’opération record de 900 millions d'euros réalisée par Spotify pour entrer dans le top 3 des investissements au sein de l’Europe.

L'Angleterre, sans surprise, concentre 34% des montants levés sur cette période et s'octroie la tête du classement. Une position qui s'explique, selon l'associé EY Franck Sebag, par "le fait que 60% des financements se concentrent sur des tickets supérieurs à 20 millions d’euros, quand 65% des tours de table français concernent des tickets inférieurs à cette somme". L'Allemagne, elle, est reléguée à la troisième place avec seulement 15% des montants levés.

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