Export Pulse conseille les entrepreneurs désireux de démarrer un business au Moyen-Orient. Fort de vingt années vécues dans la région, Jean-Pierre Labry fonde cette startup de conseil en 2015. Président de cette jeune pousse, il a répondu aux questions de la rédaction.


Passerelle obligatoire entre l’Europe et l’Asie, le Moyen-Orient attire aujourd’hui de nombreuses sociétés françaises. Pour preuve, les Emirats Arabes Unis enregistrent aujourd’hui un nombre croissant d’expatriés français, plus de 25 000, soit une communauté aussi dynamique que celle de Hong Kong. Pourtant, il existe aujourd’hui un manque d’expertise en France sur cette région, et c’est exactement ce qui a motivé le lancement de cette startup basée à Lyon depuis septembre 2015.

« Travailler dans un des pays du Golfe demande une préparation, surtout dans des pays où le taux de population est à seulement 10%. Vous êtes vite confronter à une diversité multiculturelle et négocier avec un Saoudien, un Indien, un Libanais, un Égyptien, un Pakistanais devient vite un casse-tête pour nous, Français » rappelle Jean-Pierre Labry .

Pouvez-vous nous présenter votre outil ?

Grâce au réseau de Export Pulse, les entreprises françaises ont accès à un véritable accélérateur de business. Que vous soyez une startup, une ETI ou bien un grand groupe, notre structure peut vous assister. En effet, Export Pulse propose, grâce à une présence dans l’Émirat de Dubai, un vaste panel de services: étude d’implantation, portage salarial, création de société, recherche de candidat, obtention des visas, formations, ouverture de compte bancaire, suivi comptabilité… Autant de prestations concentrées dans une seule structure.

Avec un marché de 51 millions d’habitants, nous ne voulons pas nous limiter à un secteur d’activités. Nous aidons dans des domaines qui peuvent aller de la Santé, à l’Industrie en passant par le Luxe… Ce qui est important, c’est de proposer des solutions innovantes avec des services de qualité. Tout est possible, encore faut-il se donner les moyens de réussir.

Qui sont vos principaux concurrents actuellement sur votre marché ?

Des sociétés d'avocats ou bien des organismes de formations. Les premiers n'ont pas du tout notre approche opérationnelle sur le terrain, les deuxièmes font souvent appel à des consultants déconnectés du marché (retraités, expatriés voilà 5 ou 10 ans dans la région).

Quel est votre business model ?

Nous privilégions l'approche terrain. Avec nous, pas de présentation Powerpoint mais des conseils concrets pour booster votre chiffre d'affaires !

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