Cofondé par Manoël Roy, Jonathan Grandperrin, Thomas de Longvilliers et Charles Raymond, Ector développe un service de parking avec voiturier, dans les gares et les aéroports. Trois ans après son lancement, la startup fait ses premiers pas à l'international.
En France, 50% des déplacements urbains se font encore en voiture, et 20% des véhicules en circulation urbaine sont à la recherche d’une place de stationnement. Un constat simple, dont Manoël Roy, Jonathan Grandperrin, Thomas de Longvilliers et Charles Raymond ont déjà fait la malheureuse expérience. Les quatre jeunes hommes, alors prêts à se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, décident de fonder SmartPark en octobre 2013.
Une simplicité à laquelle personne ne semblait avoir pensé
La startup propose ainsi un service on ne peut plus simple, qui va pourtant changer la vie de nombreux automobilistes : un voiturier, positionné dans les gares et les aéroports, qui réceptionne votre voiture au dépose-minute et qui prend en charge son stationnement, quelle que soit la durée de votre absence. La voiture est alors stationnée dans l’un des parkings sécurisés et gardés 24h/24, pour un tarif jusqu’à 70% moins cher qu’un parking classique.
" Le voiturier est un bon axe pour se différencier sur un marché dominé par des acteurs historiques peu agiles et dont le rôle se limite trop souvent à un rôle de péagiste "
Manoël Roy, cofondateur de la startup
Jusqu'en octobre 2015, SmartPark est uniquement disponible dans les aéroports d'Orly et de Roissy Charles-de-Gaulle. Deux années qui ont permis à la jeune pousse de tester son service, de préparer son lancement dans une première gare parisienne, la gare de Lyon, mais aussi et surtout de changer de nom pour devenir Ector. Un nom plus facile à prononcer et à retenir pour ses clients, qui avaient souvent tendance à nommer le service "Smart Car" ou encore "Smart Pak". Certains même, les appelaient en les prenant pour des concessionnaires Smart !
De 3 à 11 localités couvertes en quelques mois
Un changement de nom qui sera accompagné moins de deux mois plus tard par une première levée de fonds de 500 000 euros, réalisée auprès de VIA-ID (Mobivia Groupe) et l'accélérateur Capital Partners en décembre 2015. Une enveloppe qui lui permet alors de financer son expansion géographique, à commencer par l'aéroport de Lyon Saint Exupéry deux semaines plus tard. S'en suivent rapidement les gares parisiennes de Montparnasse, du Nord et de l'Est, en février 2016.
Un développement rapide qui pousse Ector à recruter 6 nouveaux collaborateurs pour renforcer son équipe, composée désormais de 10 personnes à temps plein. Les clients, eux, sont aujourd'hui au nombre de 20 000, répartis entre les 11 localités proposées, et surtout fidèles au service pour 35% d'entre-eux !
" Le lendemain du lancement, j’ai accueilli notre première cliente au dépose-minute d’Orly Ouest. Je ne la connaissais ni d’Eve, ni d’Adam. C’est depuis notre meilleure cliente avec plus de 50 séjours depuis le lancement ! "
Manoël Roy
Un développement logique à l'international
Alors qu'Ector s'est récemment lancé dans d'autres localités françaises, comme la gare de Marne-la-Vallée Chessy et les aéroports de Nice, Nantes et Toulouse, le service ne veut pas se contenter de l'hHxagone, et choisit la Suisse pour son premier lancement à l'étranger. Ector voit alors le jour à l'aéroport de Genève, et ne compte certainement pas s'arrêter là.
" D’ici la fin d’année, nous ouvrirons à Bruxelles, Bâle-Mulhouse, Aix en Provence TGV et Lyon Part Dieu. Nous poursuivrons notre expansion internationale en 2017 "
Manoël Roy
En attendant, le service qui embauche 50 voituriers continue de recruter. Des opérationnels dans les gares et aéroports, bien évidemment, mais également un développeur, un responsable opérations à Nice, ou encore un graphiste. Des personnalités qui lui permettront encore d'améliorer son application, mais aussi et surtout de viser de nouvelles localités d'ici quelques mois, dont la Belgique en octobre 2016.