Bourse French Tech, levée de fonds, subvention régionale... L'année 2016 s'annonce fructueuse pour ED2, la société éditrice de l'application de "digital detox" Calldoor, qui a levé 200 000 euros depuis le mois de novembre dernier.
Selon une étude IFOP de 2014, 62% des cadres supérieurs se déclarent dépendants à leur smartphone et plus de 70% des cadres jugent que la connexion permanente accroît leur charge de travail. C'est forte de ce constat que ED2, fondée en 2015, a décidé de créer son application Calldoor, afin de garantir aux employés un droit à la déconnexion.
Le logiciel se veut être une solution innovante et intelligente qui favorisera la "digital détox". Calldoor permet ainsi de mettre en place une charte mobile. Ce règlement accroît d'une part la concentration et la productivité des employés lorsqu'ils sont dans l'enceinte de l'entreprise et les encourage à la déconnexion en dehors de l'espace de travail.
" Les salariés peuvent de leur côté retrouver des activités extra travail et se sentir déculpabilisés car c'est dans la politique de l'entreprise de se déconnecter. "
Édouard Mongrand, directeur et cofondateur
La startup assure que l'utilisation de sa solution est adaptée à tout type d'entreprise, l'interface de gestion web étant très accessible. Elle permet ainsi à l'administrateur de limiter l’usage des smartphones des salariés selon la politique mobile et aux managers de mieux gérer leur budget téléphonie.
Le succès est au rendez-vous. Soutenue par Bpifrance en début d'année pour obtenir la bourse French Tech, la jeune pousse a également reçu une subvention du Conseil régional d’Aquitaine Limousin Poitou Charentes. Depuis le mois de novembre dernier, ce ne sont pas moins de 200 000 euros qui ont été levés. Et la startup ED2 n'envisage pas de s'arrêter là : en effet, elle poursuit sa recherche de financement avec comme objectif 500 000 euros pour la fin d'année.