Aujourd’hui, 30 à 40% du trafic des sites e-commerce proviennent du mobile. Pourtant, les taux de conversion sont bien inférieurs à ceux du desktop. « Il existe une centaine de points de friction à l’achat sur mobile », estime Olivier Cotinat, cofondateur de Flayr. De ce constat est né TapBuy. L’idée de cette techno, sur laquelle ont travaillé la dizaine d’ingénieurs de Flayr est de « rendre le plus agréable possible le passage du moment où l’on découvre un produit à celui où on l’achète, précise Olivier. Avec TapBuy on augmente les taux de conversion mobile jusqu'à 500%.»
Proposant aux directeurs marketing de s’affranchir de bon nombre de problèmes IT, TapBuy est en test depuis le début de l’année auprès d’une poignée de grandes marques de la mode et de la décoration. Peu importe l’environnement dans lequel le mobinaute se trouve, sur Facebook, sur un blog, sur Pinterest, un clic suffit à acheter le produit, sans quitter la page sur laquelle il se trouve. Deux clics plus tard, l’article est commandé, et le paiement effectué. C’est d’ailleurs du côté du paiement que l’on retrouve un grand nombre de freins. Sauf avec TapBuy, qui embarque notamment un système de reconnaissance de carte bancaire, qui, rien qu’avec le nombre de chiffres entrés par l’acheteur, auto-détermine le type de carte utilisée. Et hop, une étape de moins à la charge du consommateur.
Si TapBuy enregistre les données de l’utilisateur pour lui offrir l’expérience la plus fluide possible lors d’un prochain achat, c’est en revanche bien la marque qui garde la main sur la relation client une fois l’achat effectué. L’objectif pour TapBuy : scaler en France, puis au Royaume-Uni, en Allemagne, sans oublier le marché US.