Jusqu'au 17 octobre, le projet de loi "Pour une République Numérique" d'Axelle Lemaire est soumis à une consultation publique. Nicolas Guy, fondateur de la startup SoyHuCe, qui développe des solutions pour la smartcity, propose un amendement pour systématiser l'utilisation d'outils de communication transparents et bidirectionnels dans les collectivités.
L’ e-démocratie représente une merveille opportunité pour reconsidérer le lien social entre la collectivité et le citoyen. Elle passe par la systématisation de l'utilisation d'outils de communication transparents et bidirectionnels dans les collectivités (des collectivités vers les citoyens et des citoyens vers les collectivités).
Pour la première fois, un projet de loi co-créé par les citoyens et les membres du Gouvernement permet, jusqu’au 18 octobre, aux internautes de voter pour les amendements qu’ils jugent indispensables à la future « République Numérique » imaginée par Axelle Lemaire.
Dans ce cadre, City Impact propose de systématiser la mise à disposition d’outils facilitant les échanges entre les collectivités et les citoyens. D’un côté, le citoyen doit pouvoir s’exprimer (messageries instantanées, sondages sur la voirie d’un quartier avant publication des résultats sur les plateformes internet publiques…). De l’autre, les élus ont besoin de gagner en connaissances pour élaborer leurs politiques locales, arbitrant les budgets au plus près des préoccupations de leurs administrés.
"No smartcity without smartcityzen"
Dans ce cadre, la startup française SoyHuCe, reconsidère et repense le dialogue entre la collectivité et le citoyen en proposant un outil de communication ré-impliquant les parties dans la construction de l'espace public de la ville : city2gether. Cet outil, porte d'entrée vers la "smart politic" et la "smart city", transforme le citoyen en premier et principal capteur de la ville.
D’abord, il génère de l’information (data / donnée) au travers ses échanges directs avec la collectivité. Ensuite, au travers des objets connectés (applications sur terminaux mobiles et/ou mobiliers urbains équipés de capteurs), il informe sans intermédiaire la collectivité de l’état des équipements, des infrastructures, du trafic routier… En somme, le citoyen contribue à fournir à la ville des indicateurs d'aide à la décision en matière de politique publique.
Pour Nicolas Guy, "il apparaît essentiel d’intégrer au projet de loi « République Numérique » la systématisation du recours à des outils de dialogues, de consultations et d'échanges entre les collectivités et les citoyens pour plus de transparence et de confiance."
Pour voter pour cet amendement au projet de loi pour une République numérique où la technologie servira "enfin" la collectivité citoyenne, c'est ICI.
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