L'Orangerie de Paris met à la disposition d'établissements un distributeur automatique qui permet à ses utilisateurs de presser eux-mêmes 3 oranges, pour se faire un jus en quelques secondes. Ce geste du quotidien relève pour certains du plaisir, et reste néanmoins un bienfait naturel pour la santé. Félix Canto, créateur et président de l'Orangerie de Paris, a souhaité répondre aux questions de la rédaction.


Quel est votre constat de départ?

Nous nous sommes rendu compte que les entreprises sont confrontées aux nouvelles attentes de consommation de produits frais. Il s'agit d'une vraie problématique de RSE et d'intégration des fruits à disposition 24h/24. L'Orangerie leur permet dorénavant de pouvoir y répondre.

Quelle est votre solution?

L'Orangerie de Paris plante ses distributeurs automatiques de jus d'orange pressé à travers le tout Paris. Nous sommes en effet présent chez Ubisoft, la Société Générale, les Clubs Med Gym, Lacoste ou encore Free. Nos primeurs s'occupent de toute la gestion de l'Orangerie, de l'approvisionnement, au SAV, au pouponnage de notre distributeur. Et nos clients en sont ravis !

Quel est votre business model?

Pour les structures de plus de 500 collaborateurs, l'offre est gratuite. Malgré cela, 43% de ces entreprises subventionnent le jus pour que leurs collaborateurs ne payent que 1 euro. Pour les entreprises de mois de 500 salariés, un loyer est demandé pour compenser le manque de consommations.

Qui sont les fondateurs?

Jean-Baptiste Bisman (diplomé ISC Paris) et moi même, Félix Canto (diplomé EDC Paris). Nous avons souhaité créer un nouveau distributeur automatique encore jamais vu sur le marché. Après l'idée du yaourt à boire vite abandonnée, on s'est axé vers l'une des boisons préférée des français : le jus d'orange. Aujourd'hui toujours à la tête de notre jeune startup, c'est plein de projet et d'idées que l'on souhaite plus que jamais continuer l'aventure.

orangerie de paris

Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startuper?

Pour monter l'Orangerie de Paris en SAS, il fallait un président et un directeur général. Quand Jean-Baptiste et moi sommes allés à la BPI pour poser les statuts et pour monter la société, on a tiré à pile ou face nos statuts respectifs. C'est ainsi que Jean-Baptiste est devenu le directeur général, et moi président.

Quelle a été votre plus grosse galère?

Lors de la réception de notre toute première machine à Paris, nous avions loué un garage pour stocker la machine. Étant donné la taille restreinte du local et la taille du distributeur, nous avons mis 2 heures pour la faire rentrer... Nous devions livrer la machine le lendemain chez notre premier client Ubisoft. Il fallait donc tester la machine avant. Ce jour là, il pleuvait des cordes... La seule prise à laquelle nous avions accès était à 150 mètres il fallait donc réaliser des branchements avec des rallonges sans qu'il y ait de court circuit. Une aventure pleine de galères !

Une actualité particulière à mettre en avant?

Notre actualité la plus importante est une toute nouvelle machine qui va révolutionner les modes de consommation. Grâce à des gobelets thermocélés, les consommateurs pourront boire leur jus d'où ils le souhaitent : chez eux, à l'école, en pique-nique. Nous allons donc travaillé avec de grands groupes de la distribution. Une nouveauté pas des moindres, qui vas plus que jamais augmenter notre rayonnement. L'Orangerie de Paris présente partout et pour tout le monde !