Après le concept d'Outsourcing qui, pour beaucoup d’entreprises high-tech a permis de réaliser leur travail à coûts réduits dans certains pays comme l'Inde et la Chine, le Crowdsourcing est apparu il y a quelques années déjà et pourrait se traduire par "l'approvisionnement par la foule”. Le principe de fonctionnement est très simple : après la mise en ligne d'un brief ou d'un projet créatif sur une plateforme web, celui-ci est ensuite proposé aux membres de cette même plateforme qui peuvent y répondre en contre-partie de rétributions.


Le dilemne et l'image du crowdsourcing

Plus réactif, moins gourmand et chronophage que les grandes agences, le crowdsourcing peut fournir certaines prestations (créations, informations ...) dans des délais records. Les entreprises et les marques trouvent dans cette formule de  travail participatif de nombreux avantages, tels que la réduction des coûts et des délais de création. La communauté se voit ainsi proposer un plus large choix d'appels d'offres, lui permettant alors de choisir ses projets en fonction de son intérêt et de la rémunération proposée. Etudiants ou freelances semblent attirés par ce potentiel de revenu complémentaire, permettant aussi de tester de nouvelles approches.

Le succès actuel des plateformes de financement participatif et de certains des projets qu’elles ont porté interpellent. Afin d'anticiper l'organisation de demain, il est important de déterminer comment recréer de la valeur dans la société, et trouver un réel équilibre entre les travailleurs indépendants, les marques et ces marketplaces.

À relire : #Crowdsourcing : Le participatif provoque une polémique sur le travail non-rémunéré

Les conseils de Ronan Pelloux (CREADS) et Thibault Lougnon (TextMaster)