Pour un entrepreneur, choisir le pays dans lequel il souhaite se lancer est une étape importante, voire essentielle. Rester en France serait la chose la plus évidente, et pourtant bon nombre de pays offrent de réelles opportunités à prendre à considération selon son projet, sa stratégie de développement et ses visées internationales. Au cours des prochaines semaines, Maddyness fera la lumière sur des pays où il fait bon entreprendre, en les présentant sous forme de fiche pratique. Que ce soit pour la qualité de l’environnement de travail, les sources de financement, le coût des taxes ou le niveau du coût de la vie, un pays de chaque continent sera présenté pour connaître les avantages mais aussi les inconvénients. Cinquième pays : La Slovénie. 

La Slovénie, nouveau terrain de jeu pour les startups ?

Comme ses voisins Hongrois, Autrichiens ou Roumains, le petit pays de l'Est qu'est la Slovénie, rentré dans la zone euro en 2007 (membre de l'UE en 2004) séduit de plus en plus les entrepreneurs français. Le pays est à prendre en considération dans l'écosystème des startups en Europe. Premièrement parce qu'il possède toutes les infrastructures nécessaires au bon développement des entreprises, mais aussi grâce à son emplacement géographique qui lui permet d'être "au coeur" du monde.  Sa main d'oeuvre qualifiée et moins onéreuse qu'en France y est aussi pour beaucoup.

La firme française d'automobiles Renault est d'ailleurs installée dans le pays depuis plus de 40 ans, en devenant même le plus gros exportateur de la Slovénie. L'année dernière, le constructeur y a inauguré une nouvelle usine pour produire les modèles de la Twingo nouvelle génération. L'intérêt pour la Slovénie ne date donc pas d'aujourd'hui, et Renault a su flairer son potentiel dès lors. Il faut savoir que la Slovénie se développe très bien dans les domaines des TIC, de l'automobile, de la pharmaceutique et de la chimique. Beaucoup de ses petites entreprises innovantes sont bien positionnées à l'échelle internationale, et particulièrement pour les marchés "de niche".

Un vivier pour les entreprises innovantes

Malgré la crise crise économique qui l'a fortement touchée, la Slovénie reste une belle vitrine pour les startups qui ne cessent de se créer dans le pays. Plus de 450 startups ont été financées lors de ces cinq dernières années et plus de 200 sont créées chaque année.  Les domaines de prédilection restent les applications mobiles, les logiciels, le e-commerce, la santé etc. qui sont évoqués chaque année lors de la conférence de PODIM, devenue une référence en la matière en Slovénie. Le gouvernement semble aller dans le sens de l'innovation avec ce type de conférences, - essentielles pour valoriser l'écosystème slovène - et avec des initiatives comme le GO (programme qui vise à aider les entreprises slovènes en en démarrage) ou Coinvest (intégration des équipes et des investisseurs, locaux et internationaux).

L'effervescence de l'écosystème slovène peut s'illustrer avec le succès de certaines de ses startups. On peut citer Lumu qui a levé des fonds sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. Cette startup propose une lampe portative pour smartphone qui permet de prendre de belles photos ou vidéos, peu importe la lumière qui entoure la scène et avec la possibilité de régler les détails techniques. A suivre également Red Pitaya qui est un outil de mesure et de contrôle open-source qui permet de remplacer de nombreux instruments de laboratoire coûteux. Mais aussi FlyKly, Outfit7, Databox, Roispresso, Celtra, Zeppelin, Flaviar et encore tellement d'autres... Un beau présage pour le futur de l'écosystème slovène.

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