Pour une startup, une levée de fonds implique pour au moins une personne de l'équipe fondatrice (principalement le CEO) de se consacrer à l'étude des différentes modalités et des contraintes juridiques. Si les 3 principaux documents à préparer sont le Business Plan, la lettre d'intention et le pacte d'actionnaires, ce nouvel épisode de l'émission Startup, en partenariat avec DECIDEURSTV, rappelle que les clauses peuvent importer plus que la valorisation.[hr]

Kévin Deniau reçoit pour ce rendez-vous, Serge Vatine, fondateur du cabinet d'avocat 11.100.34 et Xavier Zeitoun, CEO de 1001Menus. S'il est vrai que dans la tête des entrepreneurs qui lèvent des fonds, la valorisation prend un sens particulier (du fait que le travail puisse mériter une valeur numéraire), tous les investisseurs s'accorderont à dire qu'i lest préférable de lever peu, mais de lever bien (à relire: "La valorisation c’est comme le souk de Marrakech, il faut négocier au mieux son tapis")

En phase d'amorçage, il semble peu probable d'avoir recours à un évaluateur car l’accord sur la valorisation, dans le cas d'un tour de table rassemblant amis et famille, sera déterminée de gré à gré (à relire: Valorisation des startups: la valeur estimée ne reflète pas le prix). L'élément central d'un entrée d'investisseurs au capital d'une société pourrait se faire sur les clauses de la lettre d'intention, ce document qui reprend les points importants de la négociation avec le fonds d’investissement ou les Business Angels: le montant, la répartition entre les investisseurs (si plusieurs acteurs participent au tour de table), la valorisation, les liquidations de préférence, les clauses de rachat et de sortie, les clauses managériales (good/bad leaver) ainsi que la gouvernance...

Money Time: Alexandre Chartier, co-fondateur de Ornikar

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