Alors que Brest s'apprête à organiser son premier Startup Weekend (il vous reste 1 jour pour participer au concours organisé par Maddyness et tenter de gagner une place gratuite pour l'événement), 3 personnes souhaitent réunir 50 entrepreneurs bretons et se mobiliser pour trouver et faire émerger des champions du numérique.[hr]
Les 3 fondateurs de la West Web Valley (WWV), Charles Cabillic, Sébastien Le Corfec et Ronan Le Moal (retrouvez son interview ici à propos de l'action du Crédit Mutuel Arkea envers les startups) souhaitent voir la Bretagne comme un territoire propice à la création et au développement de projets innovants dans le domaine du numérique. C'est pourquoi, alors que la WWV était jusqu'ici un incubateur, celui prend une nouvelle envergure en se transformant en accélérateur de startups, dès le premier trimestre de l'année 2014.
Pour cela, la structure va se doter d'un fonds d'investissement dont l'objectif sera de soutenir financièrement les projets bretons à fort potentiel. A ce jour, l'équipe fondatrice prend l'exemple de Locowl - application smartphone proposant de la publicité géolocalisée rémunérée - qui a bénéficié du soutien financier et de l'expertise de la WWV. La jeune pousse entame actuellement sa commercialisation et serait en train de boucler une première levée de fonds.
Parti du constat que le territoire breton paie "un lourd tribu du fait de transformations profondes de nombreux modèles économiques", WWV lance donc aujourd'hui un appel du pied à 50 entrepreneurs de la région bretonne, souhaitant se rallier à ce dispositif en proposant à la fois un investissement en temps (coaching, mentoring) mais aussi financier.
"Nous sentons qu’il y a en Bretagne des porteurs de projets qui ont des idées mais qui souvent manquent de supports et de moyens financiers", ajoute Sébastien Le Corfec, co-fondateur de la WWV
L'objectif affiché est d'investir, d'ici 4 à 5 ans, 25 millions d'euros, dans des projets de développement numériques au travers du fonds West Web Valley 1. L'ambition de cette initiative est aussi de créer entre 100 et 200 emplois directs dans le bassin brestois.