Selon la 19ème édition du baromètre de KPMG et de la CGPME parue en septembre – réalisée par l’IFOP auprès de 402 dirigeants d’entreprises françaises de 10 à 500 salariés – 88% des dirigeants interrogés se déclarent inquiets pour l’économie française. En matière de financement, d'embauche et de chiffre d'affaires, l'impact du contexte économique est largement perçu comme négatif par les chefs d'entreprise.[hr]

En ce qui concerne la situation économique, malgré une baisse significative de 4 points par rapport à l'enquête de mars 2013 (traitée par la rédaction), on observe une tendance d'inquiétude relativement stable depuis juin 2012 (oscillation entre 86 et 92% d'inquiets). Parmi les plus confiants, seulement 2% se déclarent "Pas du tout inquiets" et 10% "Plutôt pas inquiets".

Baromètre-KPMG-CGPME

Sur leur activité propre, les chefs d'entreprises partagent un avis plus nuancé. Avec 53% d'inquiets, le résultat est proche de ceux des éditions précédentes. Seul le mois de mars 2012, sûrement porté par l'euphorie de la campagne présidentielle, enregistrait un revirement positif sur la confiance des patrons d'entreprise avec 56% d'entrepreneurs se disant "Pas inquiets".L'indice des besoins de financement marque cependant une hausse significative. Avec 70% des sondés en besoin d'au moins un financement, l'indice n'a jamais été aussi haut depuis février 2009. On peut déplorer toutefois que seulement 14% des besoins de financement seraient consacrés à l'innovation (-6 points par rapport à mai 2013) contre 70% au remplacement et à l'entretien du parc d'exploitation (en large hausse avec +11 points).

Dans leur relation avec les banques, les entrepreneurs dénonce un durcissement des conditions d'accès au crédit bancaire (54% considèrent l'accès au crédit plus difficile en raison du contexte économique actuel). 76% d'entre eux observent au moins une mesure de durcissement des conditions de financement bancaire (+5 points).

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Combiné avec la pression fiscale grandissante, le durcissement des conditions de financement conduit inévitablement à une réduction des investissements en matière d'embauches (pour 66% des sondés), de matériels et équipements (62%), et de R&D (45%).

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