Les femmes entrepreneures généreraient moins de chiffre d'affaires. Un constat établit par une étude réalisée par BVA pour la Caisse d'Épargne qui pointe une différence de CA importante (30%) entre les deux sexes. Une différence qui s'explique notamment par les complexes qui restent ancrés chez les femmes.[hr]

Les chefs d'entreprises de moins de 3 ans sont toutefois optimistes mais restent en attente d'encadrement et de conseil pour développer leur business. Avec près de 670 patrons analysés (dont 403 femmes), l'étude dresse plusieurs constats clivant pour les deux sexes.

Les ressemblances sont pourtant là, à commencer par l'âge (52 ans contre 53 chez les hommes), la taille salariale des entreprises (en moyenne, 1 salarié), l'implantation géographique et la nature du projet (majoritairement des créations pour les deux sexes). Des ressemblances qui cachent pourtant de nombreuses différences, notamment sur les perceptions des patrons sur leurs entreprises, les femmes étant plus optimistes que les hommes sur la santé de leur société.

Autre différence, elles sont plus de 38% à déclarer avoir des difficultés par rapport aux contraintes horaires et de présence (contre 29% pour les hommes) contre un ratio inverse sur les difficultés éprouvés pour les problèmes administratifs. Le principal constat entre les deux sexes se retrouverait quant à lui sur le manque d'ambitions des femmes, qui devrait être résolu par un mentoring plus efficace.

Si seulement 38% des femmes éprouvent le besoin d'être conseillée, l'entrepreneuriat féminin aurait encore besoin de structures spécialisées dédiées à l'accompagnement des femmes entrepreneures. Des conseils qui devraient notamment s'orienter vers les secteurs d'activité choisis par les femmes qui tendent à s'orienter vers des secteurs moins risqués et moins rémunérateurs.