Mouvement créé en 2009 à l'initiative du "Canadian Young Business Foundation", le G20 YES veut proposer aux gouvernements du G20 l'adoption de stratégies et de politiques de support et de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes. Le co-fondateur du groupe Kwanko (maison mère de NetAffiliation et Swelen), François Bieber, sera a la tête de la délégation française au G20 YES (Young Entrepreneur Alliance Summit) de Moscou du 15 au 17 juin 2013 et en explique les enjeux.[hr]

C'est l'association française "les Journées de l'Entrepreneur" qui a sélectionné une délégation de 29 entrepreneurs pour représenter la France au sommet moscovite qui réunira plus de 400 entrepreneurs du monde entier. Une importance cruciale pour l'économie puisque 63% des emplois dans les pays de l'OCDE sont créés par des entrepreneurs et que 88% des 2,7 millions d'emplois créés en France entre 1990 et 2010 l'ont été par des entrepreneurs.

Pourquoi avoir accepté de représenter la France? Que cela représente-t-il pour vous?

C'est un honneur pour moi d'avoir été désigné sherpa de la délégation française au G20 YES, et de représenter la France dans ce type d'événement. La participation de la délégation française sera l’occasion pour nous de porter les valeurs d‘espoir et d’optimisme inhérentes à l’entrepreneuriat.

Quels buts visez-vous? Qu'attendez-vous de cet événement?

Le G20 YES est l'occasion de rencontrer des entrepreneurs de tous les pays et de faire des propositions pour faire avancer l'emploi des jeunes qui est aujourd'hui une problématique majeure en France et dans d'autres pays.

L'objectif du sommet est de profiter des retours d'expérience des entrepreneurs de tous les pays présents pour mener des réflexions aboutissants à des mesures opérationnelles à appliquer dans les pays du G20. Mais c'est aussi une opportunité de rencontrer ses pairs, de profiter des retours d'expérience de chacun et de partager les bonnes pratiques.

Que représente ce genre d'événements pour vous? Les entrepreneurs deviennent-ils globaux?

Aujourd’hui, l'économie est mondialisée et les entreprises qui veulent se développer doivent aller à l'international. Aller à la rencontre de nouveaux marchés est l'occasion rêvée pour les entrepreneurs d'augmenter leur niveau d'exigence et de performance en se confrontant à d'autres business models et d'autres problématiques.

Que pensez-vous de la situation en France et ce que vous percevez de la France vue de l'étranger?

La situation de la France me paraît relativement en phase avec la perception qu'ont les pays étrangers de notre pays : La France a besoin d'évoluer et de reprendre confiance en sa capacité à entreprendre et innover. Il lui faut trouver la force d'enclencher les grandes réformes et les changements nécessaires.

Il faut refonder notre système social, le marché du travail et notre système éducatif. J'entends par là refonder le fait de revenir aux fondements, se poser la question de savoir ce que l'on veut préserver et ce que l'on veut faire évoluer.