Le gouvernement vient d'annoncer avoir débloqué 150 millions d'euros pour les technologies du numérique. Des fonds qui devraient être alloués pour soutenir les technologies stratégiques du numérique dans la cadre du Programme d'Investissement d'Avenir (PIA).[hr]
Des fonds qui se déploient sur quatre axes : les technologies du logiciel embarqué et objets connectés, sécurité des systèmes d'information, technologies de calcul intensif et de simulation, usages du cloud computing et du Big Data. Quatre appels à projets seront lancés d'ici septembre sur chacun des axes.
Le premier appel portera sur le logiciel embarqué et les objets connectés et intelligents et sera publié début mai. Suivront ensuite, avant l’été, les appels relatifs à la sécurité des réseaux informatiques (mai) et à la simulation haute performance (juin). Le dernier appel, relatif au cloud computing et au Big Data, sera lancé à la rentrée 2013.
Fleur Pellerin ajoute que ces "technologies "cœur de filière", sont des facteurs d’hypercroissance : il faut les maîtriser si nous ne voulons pas être de simples consommateurs de technologies et d’usages développés ailleurs ; c’est la base d’ une industrie du numérique !" montrant la volonté du gouvernement de s'engager sur ces problématiques. Une stratégie qui veut faire émerger les "champions numériques" de demain porteuses de solutions innovante et "capables de saisir de nouvelles opportunités économiques".
Les déclarations de Fleur Pellerin et de Louis Gallois font également écho à l'annonce de la constitution d'une commission "Innovation 2030" installée pour identifier les secteurs stratégiques de demain. Une commission présidée par Anne Lauvergeon (ex président du directoire d'Areva) composé de 20 membres (dont Louis Gallois) et qui suscite de vives réactions chez les syndicats qui réprouvent la nomination de Didier Lombard (ex président de France Telecom) au sein de la commission.