Exister auprès d'Instagram. Telle est la mission que s'est lancé l'application Starmatic dévoilée mi-septembre. Haut de gamme et visuelle, l'appli française compte bien se faire une jolie place au soleil après du géant californien.
"Tout a commencé en mars 2012, tout deux passionnés de photo nous avons retrouvé un vieux modèle de Kodak : le Starmatic que nous avons souhaité relancer sous forme d'appli" raconte Jean-Philippe Evrot co-fondateur de la start up.
Application permettant d'ajouter bon nombre de filtres à ses photographies, Starmatic n'est pas une pâle copie franchouillarde d'Instagram. Le projet évolue sur un positionnement beaucoup plus esthétique et souhaite fonder son activité sur la qualité. Dès sa première utilisation l'application développe une véritable ergonomie grâce à une interface à la fois design et graphique. "Beaucoup d'utilisateurs sont frustrés par Instagram qui leur impose trop de restrictions dans leur utilisation".
"Notre objectif est d'offrir une réelle alternative en remettant la création au centre des débats comme le fait Vimeo par rapport à YouTube". Et cela semble marcher. Si l'application est encore jeune ses créateurs, peuvent se targuer d'avoir créé une "communauté Starmatic".
En effet, "soixante -mille "iPhonographeurs" ont d'ores et déjà adopté l'appli, trois semaines seulement après son lancement. "L'iOS correspond clairement à l'identité de l'application, c'est la raison pour laquelle Starmatic ne sera disponible que sur l'App Store et non sur Android que nous jugeons moins qualitatif".
Après un démarrage en trombe, le futur de l'application s'écrira sur tablette graphique, une version iPad devrait voir le jour dans les prochains mois. Des débuts prometteur donc, et une ambition affichée, aussi . Une levée de fond sera mise en place prochainement pour permettre à Starmatic de tenir son rang et là encore ses créateurs sont lucides "au regard de nos concurrents il est inimaginable de pénétrer ce marché avec moins de deux millions d'euros de capital, nous sommes donc à la recherche d'investisseur potentiels".
Les pistes sont donc nombreuses. Monétiser l’application? "Pourquoi pas" rétorquent ses créateurs mais pour l'instant l'application reste gratuite. Profitons-en !
Auteur : Cyril Angleys