Depuis maintenant deux ans, Guillaume Roy et Jacques Ferté ont lancé le concept de la première bière parisienne : Gallia. Une bière douce et branchée qui a très vite dépassée les frontières de la capitale française :
Une histoire de potes. Un jour, Jacques et Guillaume ont eu l’idée de lancer leur propre bière. Et ce n’est pas un simple délire lorsque l’on connaît le parcours des deux jeunes entrepreneurs. Jacques Ferté a essentiellement travaillé dans un cabinet d’études marketing et surtout écrit un mémoire sur la création de micro-brasseries. Guillaume Roy, lui, a ouvert un bar en Normandie dans le passé, après avoir été vendeur de programmes informatiques.
Le problème, quelle bière produire ? C’est ici que Gallia rentre en jeu. Cette bière, qui a connu un passé glorieux entre 1890 et 1960, s’est retrouvée libre de droit dans les années 2000. Après une demande aux descendants de la marque de bière, pour le geste, l’aventure commence.
Alors, vraiment parisienne la bière ? Oui et non. A la base, la production était faite en République Tchèque, un des hauts lieux de la production de Pilsner dans le monde (et surtout de la consommation, ce sont les champions du monde de la pinte !). Aujourd’hui, Gallia a pu trouver un brasseur bien plus près de la capitale, à seulement une heure de Paris. Enfin, tout laisse croire que le fameux breuvage vient de la ville lumière. Les deux entrepreneurs ont largement rafraichi le design de Gallia : nouveau logo, nouvelle typo, bref, une charte graphique largement rajeunie. Par exemple, le logo prend la forme des plaques des rues de la plus belle ville du monde (selon certains…).
Une bière de hipster parisien alors ? Oui. Sauf que le succès de la bière s’est étendu bien au-delà des rues pavées du 9ème arrondissement. Aujourd’hui, on peut trouver Gallia en Australie, en Chine, aux Etats-Unis, pour ne citer que ces contrées lointaines. Les lieux les plus branchés des capitales mondiales, de type « restos à burger », bars concepts, etc. sont très clients des produits mettant en avant Paris, son histoire, son artisanat : c’est de cette manière que Gallia se place sur un marché bondé.
Un concept qui marche à l’étranger donc, et dans l’hexagone aussi ! Principalement à Paris, Gallia est proposée dans plus de 200 points de vente. Guillaume et Jacques ont aujourd’hui comme objectif de monter leur brasserie dans la capitale d’ici trois ans. Avec un chiffre d’affaires de 200K € cette année, les perspectives semblent plutôt bonnes pour ces deux entrepreneurs ambitieux qui ont débutés cette aventure il y a maintenant deux ans.
Un projet dans le projet, c’est celui du Gallia Truck, un camion qui aurait pour intérêt de faire connaître la marque à travers les grands festivals de l’été (Vieilles Charrues, Eurockéennes de Belfort, Francopholies de La Rochelle, …). Cette idée est aujourd’hui « crowdfundée » par Reservoir Funds, comme on a pu le voir dans un précèdent article de Maddyness, avec qui ils ont déjà levé plus de 5000 euros.
Santé !