De 7 heures à minuit, du lundi au vendredi, Vincent Klingbeil met tout son cœur à l’ouvrage pour European Digital Group. « Je ne demande pas à mes équipes de faire la même chose », insiste le forçat de travail. Cette intensité qu’il maintient toute la semaine puise toute son énergie au point qu’il reconnait s’effondrer le vendredi soir venu, même s’il finit alors un peu plus tôt pour profiter de sa famille. « On prend la voiture et on part à Deauville avec nos trois garçons âgés de 4 à 10 ans. Les deux heures de route font partie des moments privilégiés pour moi car nous discutons, nous rigolons, nous écoutons de la musique. » Une bulle d’intimité dont Vincent Klingbeil profite pleinement puisque sa femme conduit. « J’avoue que je n’ai pas le permis de conduire », assume-t-il pleinement.
En Normandie, la famille Klingbeil fait la part belle aux jeux sous toutes les formes. Passionné de jeux vidéos, le chef d’entreprise s’est installé une salle dédiée où il s’amuse avec ses fils. Quand ils ne sont pas devant les écrans, ils s’affrontent autour d’un échiquier. « Le jeu qui revient le plus souvent reste le Time’s Up », sourit-il en pensant sans doute au dernier mime qu’il a eu à réaliser. Vincent Klingbeil se dit meilleur dans la première partie devinette du jeu dans une famille où le niveau est désormais de plus en plus relevé. « On aime aussi les sorties en vélo ou en trottinette. »
Plaisir culinaire
A l’heure du déjeuner, le « King of the pasta » comme l’appellent ses intimes, passe derrière les fourneaux pour régaler ses proches avec ses pâtes fraiches et ses sauces maison. « Il ne faut pas me demander le nombre de calories par contre ! » Sa spécialité ? Les pâtes à la crème et aux champignons.
Plusieurs rituels ponctuent le week-end normand comme le diner du samedi soir, sans les enfants, souvent au restaurant avec les amis venus pour le week-end ou ceux qu’il retrouve sur place. « Nous avons trois adresses fétiches : le Drakkar, un restaurant normand typique dans ses spécialités et son ambiance ; le Noto, plus festif où l’on chante et on danse ; et enfin le Deauville, plus mondain. » Après le diner, la soirée se poursuit souvent par un verre ou au casino. Joueur de poker averti, Vincent Klingbeil ne se laisse pas pour autant entrainer par la frénésie du jeu.
Des rituels apaisants
Parmi les autres moments incontournables dans un week-end avec Vincent Klingbeil, la promenade sur les planches et la plage de Deauville. « Quoi qu’il arrive, on va voir la mer. C’est apaisant et ça déstresse. » A Paris, ce temps proche de la nature se ferait au parc Monceau à deux pas de chez lui pour un match de foot avec les enfants.
Et le travail dans tout ça ? Il reste à bonne distance. « Je réponds si on m’écrit mais je ne suis pas proactif. Je ne le vis pas au même rythme. » En province ou dans la capitale, le dimanche s’accompagne presque toujours d’un brunch à la maison avec des amis. Sur la table, les salades et tartes salées maison attendent les invités avec les viennoiseries et l’imposant plateau de fromage.
Vincent Klingbeil achève son week-end devant un film et quelques sushis avec son épouse. Si les habitudes rythment ses fins de semaine, elles peuvent se remplacer les unes et les autres. Toutes sauf une, indispensable. « Chaque dimanche soir, je passe un quart d’heure avec chacun de mes fils au moment du coucher. C’est une conversation père – fils, un moment privilégié où on parle de tout en tête à tête. » Reposé et ressourcé, le chef d’entreprise s’enthousiasme à l’idée du lundi qui approche, loin d’éprouver le tristement célèbre blues du dimanche soir.
Les lieux cités :
Le Drakkar - 77 Rue Eugène Colas, 14800 Deauville
Le Noto - 2 Rue Edmond Blanc, 14800 Deauville
Le Deauville – 3 quai Louis Breguet – 14800 Deauville