Dans un contexte économique et politique tendu, le secteur de l'investissement fait face à des vents contraires. Notre enquête révèle que 90% des gestionnaires de fonds (GPs) ressentent l'impact direct de cette conjoncture sur leurs levées de capitaux. Face à des LPs plus sélectifs, des marchés instables et une concurrence accrue, comment séduire de nouveaux investisseurs en 2025 ?

La réponse se trouve dans notre nouvelle enquête, réalisée en partenariat avec Invyo. En février dernier, nous avons interrogé les professionnels du capital-investissement (VC, Private Equity, Club deals) pour décrypter les stratégies gagnantes, les défis persistants et les outils pour séduire les LPs en 2025.

Les 5 principaux insights :

  • Le DPI s'impose comme l'étalon-or de la performance. Les LPs, devenus résolument pragmatiques, privilégient les distributions concrètes aux projections spéculatives.
  • L'extinction des "fonds-miroirs" : la maturité croissante des LPs marque la fin d'une ère où les argumentaires commerciaux suffisaient. Les investisseurs recherchent désormais des partenaires stratégiques capables d'apporter une expertise substantielle et différenciante.
  • La recherche de nouveaux LPs s'inscrit dans une stratégie proactive, motivée par des impératifs distincts. Cette démarche révèle une approche plus sophistiquée du développement des fonds, où l'anticipation et la diversification deviennent des composantes essentielles de la pérennité.
  • Les barrières d’un paysage sélectif se redessinent. Les fonds doivent redoubler d'efforts pour convaincre des investisseurs devenus plus circonspects face aux incertitudes du marché.
  • Une approche hybride émerge : le "networking-augmenté". Particulièrement fécond, il fusionne l'analyse de données avancée et le réseautage traditionnel. Il permet de décloisonner l'horizon au-delà des cercles convenus, permet des intéractions personnalisées. La technologie en devient un prolongement qui amplifie la productivité et accélère une stratégie résolument plus ciblée, plus incisive et, in fine, plus efficiente dans un écosystème en perpétuelle mutation.