2 ans et demi après un premier tour de table de 15 millions d’euros, Dalma annonce lever une série B de 20 millions d’euros. L’assurtech qui ambitionne de devenir leader de l’assurance d'animaux accueille à cette occasion deux fonds d’investissements français : Bpifrance Digital Venture et Breega. Ce sont les premiers fonds nationaux au capital de Dalma. « Nos investisseurs historiques augmentent leurs parts de capital dans le cadre de ce tour et deux fonds nous rejoignent. Bpifrance est une marque géniale et Breega a une empreinte assez marquée dans l’assurance », confie Alban de Préville, cofondateur et CEO de Dalma.

Les investisseurs historiques restent donc très investis dans le développement de la jeune pousse française. Ils sont trois : Anterra Capital, un fonds néerlandais également au capital de La Fourche, Northzone, un suédois, et Project A, un VC allemand. « Anterra Capital est un fonds spécialisé en santé animale, ils sont très experts de notre industrie et ont déjà investi dans des médicaments pour les animaux », justifie le CEO. « Project A est un fonds de référence pour le consumer en Allemagne, nous avons très vite compris que l’Allemagne serait notre deuxième marché. »

Vers une expansion européenne

Avec un bureau à Paris et un bureau à Berlin, Dalma assure déjà 60 000 animaux. Lancé en Allemagne depuis un an et demi, le pays représente 25 % du chiffre d’affaires de la startup. Le modèle de distribution de Dalma s’appuie sur les professionnels des soins aux animaux : vétérinaires, éleveurs, animaleries, éducateurs, etc. Ce modèle innovant dans l’assurance a permis à la jeune pousse de croitre de manière importante ces dernières années. « Nous avons fait x 7 depuis notre série A », assure Alban de Préville, « Ce modèle de distribution a été reçu favorablement par le marché. Nous sommes rentables en France, c’est important de le souligner dans une industrie où cela peut prendre beaucoup de temps. »

Le deuxième pilier sur lequel s’appuie la rentabilité de Dalma est la tech. La souscription se fait de manière autonome, la gestion des remboursements est « quasiment » automatisée. « C’est ce qui nous a permis d’augmenter l’efficience de notre modèle et d’atteindre la rentabilité », explique le CEO. Avec ce nouveau tour de table Dalma veut continuer à développer de nouvelles fonctionnalités pour ses clients. « Nous avons créé une mise en relation digitale avec des vétérinaires grâce à laquelle vous pouvez discuter de la santé et du bien-être de votre animal. C’est un premier pas de côté par rapport à l’assurance. »

La prochaine étape : développer une marketplace sur l’application pour vendre des produits sourcés par des professionnels au service des animaux. Dalma recrute également pour poursuivre sa croissance : « Nous avons des enjeux de croissance, nous voulons devenir la référence en Allemagne. » Dans un second temps, Alban de Préville réfléchit à lancer une internationalisation plus vaste. « La France et l'Allemagne sont les deux plus grosses géographies en termes de population de chiens et de chats. Il y a encore beaucoup à faire car moins de 10 % des animaux sont assurés dans ces pays », conclut l’entrepreneur.