67% des décideurs français ont adopté la signature électronique et ne le regrettent pas. Elle permet de signer de nombreux documents : contrats de vente, factures, comptes-rendus d’installation, bons de livraison, contrats de partenariat, ou encore contrats de travail des collaborateurs.
Chez les TPE, la bascule est en cours : 36% d’entre elles utilisent déjà un outil de signature électronique, d’après une enquête menée par Goodflag, un des acteurs majeurs du secteur en France, avec YouGov en janvier 2024. Tout récemment, l’entreprise a dédié un livre blanc à ces TPE, PME, startups et scaleups, à qui elle estime pouvoir apporter au moins six grands bénéfices : gain de temps, gain de productivité, adaptation au télétravail, allégement de la charge mentale, reconnaissance de la valeur légale des documents et engagement écologique. Le document est en libre accès.
« Alléger la charge mentale »
« La signature électronique est aujourd’hui utilisée dans tous les secteurs d’activité, indique David Coridun, DG de Goodflag. Avec, en tête de file, la banque, les assurances, l’immobilier et les professions réglementées. » On la retrouve aussi dans le commerce physique, notamment parce qu’elle facilite les RH : « Quand il fallait attendre deux ou trois jours pour récupérer un contrat signé, quelques heures seulement, voire une demi-journée, suffisent aujourd’hui », raconte Nathalie Lavenant, Responsable Ressources Humaines chez Biocoop La Gambille. Grâce à la simplification du suivi et au système de relance automatique, nous avons gagné 70% de productivité et autant de charge mentale. »
Même discours que Mon Logis, qui gère 13 000 logements dans plusieurs régions de France et qui a choisi la signature électronique pour accélérer la validation des baux. « Aujourd’hui, nous envoyons toujours des courriers papiers, mais nous avons réduit de plus de 10 000 le nombre d’envois mensuels, note Clément Michel, chef de projet. Nous pouvons parapher et signer en quelques minutes les documents, alors qu’auparavant nous passions des heures à les vérifier et à les viser. »
Conseils aux startuppers
« En fonction du document que vous signez, vous devez choisir le bon niveau de sécurité, tel que défini par le règlement européen eIDAS : simple, qualifié ou avancé, rappelle David Coridun. Seule la signature qualifiée présente les mêmes garanties qu’une signature manuscrite. Donc, quand vous choisissez une solution de signature électronique, vérifiez bien ce point-là. Certains fournisseurs demandent à monter le niveau d’abonnement pour monter en sécurité, mais chez nous, le client dépense librement ses crédits. »
Soyez absolument vigilant sur une facturation à l’utilisateur, qui entrave votre développement, car « la croissance de votre entreprise devient alors synonyme d’augmentation des coûts. »
Enfin, une startup peut vouloir paramétrer le logiciel à l’image de son entreprise. « C’est donc important que la signature électronique puisse être complètement intégrée dans son SI », conclut David Coridun.