Même si de son propre aveu Jonathan Anguelov est le plus heureux des hommes le vendredi soir venu quand il s’affale un instant dans son canapé, relâchant la pression en regardant la masse de travail accompli au cours de la semaine, il n’est pas du genre à se laisser happer par les sirènes du farniente du week-end. « Le samedi me sert à travailler pour faire ce que je n’ai pas eu le temps de traiter dans la semaine. » Comprenez qu’il enfourche son scooter pour slalomer dans la circulation et rejoindre au plus vite les hôtels quatre étoiles qu’il possède que ce soit la Maison Barbès, la Maison du Moulin Vert, ou la Maison d’Iena. « Je vais rencontrer les équipes, suivre les chantiers… »
Là où certains verraient une surcharge de travail, Jonathan Anguelov assouvit sa passion et perçoit ces moments comme un plaisir. D’ailleurs, il s’enthousiasme à l’idée de ne pas déconnecter. « Je n’en ai pas le besoin. Je reste joignable en permanence car j’aime me donner à fond dans ce que je fais. Peut-être que ça changera avec des enfants », admet le principal intéressé.
Courir, marcher, toujours avancer
Il s’accorde toutefois des moments privilégiés éloignés de son univers professionnel avec cependant une constante : le mouvement. « Le dimanche, je ne me fixe rien tandis que le samedi est consacré au travail même si c’est de façon plus soft. » A 38 ans, il fait du sport une condition indispensable de son bien-être. « Dès qu’il y a un rayon de soleil, je chausse les baskets pour aller courir, soit sur le Champ de mars ou sur les quais de Seine. » Son autre plaisir, marcher, des heures durant, du XVIème arrondissement à Saint-Germain, en profitant pour s’arrêter ici ou là pour faire du shopping, aux Galeries Lafayette en particulier. « Rien de très original », s’amuse celui qui, élevé en famille d’accueil, a très tôt appris à se débrouiller et à gagner de l’argent.
Ses dimanches, il les consacre également à flâner dans les expositions d’art aussi bien qu’à la Biennale des antiquaires au Grand Palais. « Mais un week-end par mois environ je pars au soleil, à Saint-Tropez, Ibiza ou Marrakech que j’affectionne particulièrement. »
S’entourer pour savourer
Dans ce tourbillon d’activités Jonathan Anguelov conserve des repères indispensables : ses proches. « C’est essentiel de voir les amis. On va au resto, souvent le Thoumieux, tenu par un copain et où règne une ambiance festive et bon enfant. J’aime aussi Les marches, une brasserie française, un routier bon marché, bonne franquette avec une ambiance un peu rétro. » Rire, discuter, sortir du sérieux de la semaine, débriefer la vie de chacun et retomber parfois en enfance aide l’entrepreneur à se ressourcer. « La semaine, je ne m’autorise aucun resto, aucune sortie. Je reste dans le tunnel du boulot. »
Un brin épicurien, il met également un point d’honneur à être chez lui le dimanche en fin d’après-midi pour un rituel dédié à la cuisine avec sa femme après avoir fait quelques courses à la Grande épicerie de Paris ou de Passy. « C’est un temps un peu au ralenti. Après avoir regardé un reportage par exemple, on se prépare des burgers ou un hachis parmentier maison mais j’avoue que le carotte cake sans gluten reste mon préféré. » Requinqué, s’il en avait besoin, Jonathan Anguelov se couche, enthousiaste à l’idée du lundi matin approchant et impatient de mettre en œuvre les idées qu’il aura notées dans son téléphone durant le week-end.
Lieux cités :
Maison Barbès- 4 rue Bervic, 18e
Maison du Moulin vert – 39B rue du Moulin Vert – 14e
Maison d’Iena – 22 rue Auguste Vacquerie, 16e
Galeries Lafayette – 60 avenue des Champs Elysées, 8e
La Grande épicerie – 38 rue de Sèvres, 7e ou 80 rue de Passy, 16e
Le Thoumieux – 79 Rue Saint Dominique, 7e
Les Marches – 5 rue de la Manutention, 16e